[Diaporama] À cœur ouvert avec ... Dharmen Gundowry - Le coach gagnant

Lundi 08 Aout 2016 Sports collectifs , Volley ball , O commentaire 0 views

Il a réussi en quelques mois à redorer le blason de l’équipe de volley-ball des Trou-aux-Biches Sharks. Grâce à sa connaissance et sa compétence, l’équipe nordiste réalise un sans-faute lors de la manche préliminaire. Avec ce caporal de police, la discipline règne au sein de l’équipe. Racontez-nous votre parcours sportif… Mon aventure dans le sport a commencé très tôt. J’ai débuté en tant que footballeur. Puis à l’âge de 20 ans, je me suis reconverti en volleyeur. À 22 ans, j’ai débuté au sein de l’équipe d’ECO en première division. Puis, j’ai joué pendant 14 ans au sein de l’équipe de la Police. J’avais été sélectionné à deux reprises en présélection pour les Jeux des îles durant mon passage dans la Police, mais je n’ai jamais pu défendre les couleurs de l’île, dû à diverses blessures. En 1991, j’ai entamé une carrière d’entraîneur avec l’équipe régionale de Bordeaux que j’ai fait monter en deuxième division. Après, j’ai regagné l’équipe de la Police comme entraîneur. Pendant deux ans, je me suis occupé de l’équipe féminine. Puis j’ai enchaîné avec l’équipe masculine pour trois ans. Après un congé sabbatique, j’ai pris les rênes de Maurice Espoir en 2001. Je me suis occupé de la sélection de la CJSOI et l’on a décroché la médaille de bronze à Madagascar. Puis, pour obligation professionnelle, j’ai dû me retirer du monde du volley. En 2008, j’ai repris la casquette de sélectionneur lors du tournoi de la CJSOI aux Seychelles et l’équipe a ramené la médaille d’argent. Après cette aventure, j’ai commencé à entraîner l’équipe de Camp-Ithier, qui débutait en première division. Toutefois, à trois journées de la fin du championnat, l’équipe flirtait avec la relégation. Mais, j’ai pu la sauver. Et l’on a enchaîné avec quatre titres de champion. En 2013, j’ai arrêté l’aventure avec le club flacquois. Toutefois, en 2014, je suis passé préparateur physique au sein de l’équipe de football des Black Horns. Et, cette année, je suis revenu au monde du volley avec l’équipe des Sharks. Votre plus grande déception ? Je ne parlerais pas de déception, mais plutôt de regret de n’avoir jamais gagné le titre de champion avec l’équipe de la Police. J’ai fini huit fois deuxième derrière la Fire Brigade. Autre regret, c’est de ne pas avoir pu décrocher le titre lors de la Coupe des Clubs Champions. On a été trois fois en finale avec Camp-Ithier. Votre source de motivation ? J’ai toujours pu compter sur ma famille. Mon épouse et mes frères, ils ont toujours été là pour m’aider. Il faut souligner que je suis très perfectionniste. Je recherche toujours la qualité et les bonnes performances. J’établis toujours un plan de travail au début de la saison et je le suis à la lettre. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"109727","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-15330","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"660","height":"330","alt":"Dharmen Gundowry"}}]] La plus belle chose qui vous soit arrivée ? Le poste d’assistant entraîneur en 2009 lors des éliminatoires à la Coupe du monde. On était présent jusqu’au dernier tour où l’on a joué contre le Cameroun, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe. C’était encourageant de voir les joueurs tout donner sur le terrain. Et, puis, les années que j’ai passées avec Camp-Ithier resteront toujours mémorables. Je tiens, ici, à remercier Gilbert, et les deux Malgaches Rija et Andry. Êtes-vous superstitieux ? Non ! Je crois en la performance. Croyez-vous en Dieu ? Oui, je suis très croyant et pratiquant. Votre pêché mignon? Le volley-ball (en souriant). Votre week-end idéal ? Un week-end dans un hôtel en famille. Oublier toutes les contraintes. Vos passe-temps ? Le volley-ball et le football. Qu’est-ce qui vous attire chez une femme ? Son intelligence. Votre animal préféré ? Le chien. Votre équipe de foot préférée ? Manchester United. Vos attentes pour le sport mauricien ? Que l’on remporte les deux médailles d’or lors des prochains Jeux des îles en volley. On a le potentiel. Prenons comme exemple les Stephan Buckland, Eric Milazar, ou encore ceux qui évoluent au niveau international. Pour le volley, nous pouvons également avoir des joueurs de niveau mondial. Une citation qui vous inspire ? Aller le plus haut possible. [box type="info" align="alignleft" class="" width="660"]