Star de demain - Jeremy Félicité : leveur de fonte aux ambitions mondiales

By . DefiSports Mercredi 08 Février 2017 Sports individuels O commentaire 2 views

Haltérophile depuis qu’il a 12 ans, Jeremy Félicité est le champion national des moins de 69 kilos chez les ‘youth’. Présélectionné pour les Championnats d’Afrique, il aspire un jour à participer aux jeux Olympiques.

Jeremy Félicité s’est essayé à l’haltérophilie alors qu’il n’avait que 12 ans. L’inspiration venait de son frère Valentino, 20 ans, membre de la sélection nationale. Toutefois, il a dû mettre son sport de côté à un certain moment, en raison de ses études. À 14 ans, il a commencé à pratiquer le 100m haies, mais, il est vite revenu à l’haltérophilie.

Lors du Festival des jeunes à La Réunion en novembre dernier, ce leveur de fonte âgé de 16 ans a contribué à la quatrième place de l’équipe mauricienne en soulevant 72 kg à l’arraché et 90 kg à l’épaulé-jeté. Lors des Championnats nationaux youth/juniors en décembre, il a pris la première place, avec une barre de 80 kg soulevée à l’arraché et 100 kg à l’épaulé jeté, pour un total olympique de 180 kg, soit son record personnel.

Le jeune homme a de grandes ambitions. « Dans un premier temps, je vise le record national youth et junior. Ensuite j’aimerais bien participer aux grandes compétitions internationales. Comme tout athlète, j’ai également le rêve de participer un jour aux jeux Olympiques », indique-t-il.

Il veut se donner les moyens d’atteindre ses rêves. Habitant Le Bouchon, cet élève en ‘Lower VI’ fréquente le collège Impérial. Après l’école, il prend le bus pour se rendre au centre d’haltérophilie à Vacoas. Ses entraînements débutent à 15h30 et prennent fin vers 18h30.

Toutefois, ce n’est qu’à 20 heures qu’il peut rentrer chez lui, mais il occupe judicieusement son temps. « Le transport du ministère de la Jeunesse et des Sports passe à 20 heures, alors que je termine généralement vers 18h30 ou 19 heures. En attendant, je fais mes devoirs ou j’étudie. Une fois à la maison, je n’ai la force que de me doucher, de dîner et de dormir. L’entraînement est dur, mais je sais que si je veux avoir un bon niveau, je dois me donner à fond », explique-t-il.

Toutefois, il peut compter sur le soutien de ses proches et de ses amis. « Ma mère Sabrina et mon père Edmond m’encouragent beaucoup. Parfois ils se font du souci quand ils me voient en compétition, de peur que je me blesse, mais ils me poussent à poursuivre ma passion. Mon frère Valentino m’encourage également beaucoup. Ayant plus d’expérience en haltérophilie, il m’explique beaucoup de choses. Mes amis à l’école ne connaissaient pas beaucoup ce sport auparavant, mais désormais cela les intéresse », dit-il.

 

Cela peut vous intéresser