Le sport & la femme - Chantale Vieillesse : Quand passion et dévotion font bon ménage

Lundi 05 Décembre 2016 Sports collectifs , Volley ball , O commentaire 0 views
Le volley-ball et elle sont étroitement liés. Cela fait presque 25 ans que Chantale Vieillesse côtoie cet univers et au fil des années, elle est devenue l’une des figures incontournables de cette discipline collective. Si vous téléphonez à l’Association mauricienne de volley-ball, c’est elle qui  répond. Toujours gentille et très dévouée dans son travail,  Chantale Vieillesse fait de son mieux pour vous aider   pour  quelconque information, ou elle vous dirige vers les personnes concernées. Cette mère de trois enfants occupe le poste de secrétaire au sein de la Fédération depuis bientôt 25 ans. Lors de la Coupe des Clubs de la Zone 7, qui a pris fin samedi dernier au gymnase Pandit Sahadeo à Vacoas, Chantale Vieillesse a été au four et au moulin. Son histoire avec le volley a débuté alors qu’elle était encore une gamine.  « C’est ma sœur qui m’a initiée à cette discipline. Elle avait un ballon et jouait à la maison.  J’ai commencé à apprécier ce sport. Puis au collège, j’ai continué à jouer au volley-ball, mais je faisais aussi de l’athlétisme », raconte t-elle. Sa passion pour le volley-ball  a fait qu’elle  rejoint l’équipe des Vikings, qui évoluait en première division.  « J’ai fait mes débuts  avec l’entraîneur Jean-Claude Douce et j’ai joué deux saisons avec le club. »  Mais une blessure au tendon viendra tout  gâcher. « Je me suis blessée alors que j’étais en présélection pour les Jeux des Villes. J’ai eu une rupture du tendon qui m’a empêchée de poursuivre ma passion. J’ai tenté de reprendre par la suite, mais ce n’était pas évident », confie-t-elle. Pendant cette même période, elle avait pris de l’emploi au sein de la Fédération. « J’ai dû faire un choix, car je ne pouvais pas être licenciée et employée de l’AMVB en même temps. » Les Jeux des îles de l’océan Indien 2003,  qui se sont déroulés à Maurice, resteront inoubliables pour la secrétaire de la Fédération. « J’étais très impliquée.  Il y avait un bon esprit d’équipe et une bonne entente entre les joueurs au sein des deux sélections mauriciennes. » Chantale Vieillesse a eu la chance cette année d’accompagner la sélection nationale féminine des moins de 18 ans à Madagascar. Selon elle, le volley-ball va connaître un nouvel essor avec le projet de l’African Dream Team. « Les petits montrent beaucoup d’enthousiasme et c’est de bon augure pour la discipline. Par le nombre d’appels que je reçois à la Fédération, beaucoup de  parents  sont très intéressés par le projet. Ils souhaitent inscrire leurs enfants », confie-t-elle. Et de faire ressortir : « La relève est assurée avec la mise sur pied de la sélection des moins de 18 ans féminine et celle des moins de 23 ans masculine. » Chantale Vieillesse participe au tournoi organisé par le Service civil. « J’évolue au sein de l’équipe du ministère de la Jeunesse et des Sports, et ces deux dernières années,  nous avons remporté le tournoi », dit-elle. [box type="info" align="alignleft" class="" width="660"]

Le sport a uni Chantale et Georges

C’est grâce au sport que Chantale Vieillesse a croisé la route de son époux Georges. Ce dernier est entraîneur d’athlétisme. « On évoluait dans le même club et on partageait les mêmes passions pour le volley et l’athlétisme. Puis, chacun a choisi sa voie. Mais, le sport nous a unis pour toujours. » Aucun des enfants du couple n’a emboîté le pas à leur mère ou à leur père.  « Ils ont préféré se concentrer sur les études. » [/box] [box type="shadow" align="alignleft" class="" width="660"]

Une anecdote…

Lors des Jeux des îles  de 2003, Chantale Vieillesse s’est retrouvée dans une situation cocasse.  Elle était bloquée au gymnase lors de la demi-finale, où Maurice était en action alors qu’elle avait la responsabilité du secrétariat.   « Bien avant le début du match, je me suis faufilée au gymnase pensant pouvoir assister au moins à un set. Toutefois, je ne savais pas que le public allait venir en aussi grand nombre assister à cette rencontre.  Je ne pouvais pas sortir du gymnase. Étant  la responsable du secrétariat de volley, tout le monde a dû attendre que la rencontre se termine pour que je puisse retrouver mes quartiers. » [/box]

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