Au lendemain de la remise par la Fifa de documents informatiques à la justice suisse, l'instance mondiale du football a précisé jeudi qu'"à aucun moment il n'y a eu de fouilles dans les bureaux ni d'ordinateurs saisis".
"Comme confirmé par le ministère public de la Confédération, la Fifa a remis hier (mercredi) comme prévu les données informatiques demandées concernant les procédures de candidature pour les Coupes du monde 2018 et 2022", a indiqué la Fifa dans un communiqué. "Il s'agit d'une procédure normale, qui s'inscrit dans le cadre de l'enquête dont la Fifa est à l'origine en novembre 2014 et pour laquelle elle a collaboré de façon étroite", a ajouté la Fifa. "A aucun moment il n'y a eu de fouilles dans les bureaux ni d'ordinateurs saisis", a encore souligné la Fifa, précisant qu'il "s'agit d'une transmission normale de données informatiques à des agents du ministère public". La Fifa avait déjà indiqué mercredi soir avoir "remis comme prévu ces documents et données, qui étaient réclamés" par le ministère public de la Confédération (MPC). Le porte-parole du ministère public avait confirmé la remise par la Fifa de "documents et données informatiques". Le MPC a ouvert une procédure pénale le 10 mars pour soupçon d'irrégularités commises lors des processus d'attribution des Coupes du monde 2018 et 2022. Le 18 novembre 2014, la Fifa avait déposé une plainte pénale contre X auprès du ministère public. La procédure suisse est par conséquent dirigée contre X, la Fifa y participant en tant que personne morale lésée.