Arsène Wenger, le manager français d'Arsenal, a démenti vendredi disposer d'un montant de plus de 280 millions d'euros pour recruter, démentant des propos prêtés au directeur des "Gunners", Lord Harris.
Alors qu'Arsenal a été discret lors des "mercatos" ces dernières années, en raison de son investissement dans la construction de l'Emirates Stadium, Harris, cité dans les médias, a laissé entendre que le club disposait d'un surplus d'environ 200 millions de livres dans lequel Wenger pouvait puiser pour renforcer son effectif.
Seuls Lionel Messi et Cristiano Ronaldo sont hors de portée, avait-il lancé.
"Il a un peu exagérer. Ce n'est pas vrai", a rectifié Wenger, qui n'a recruté jusqu'ici cet été que le gardien de Chelsea, Petr Cech, dans un transfert estimé à une quinzaine de millions d'euros.
"Nos adversaires, s'ils le veulent vraiment, ont un tel montant à dépenser", a-t-il commenté devant les médias à la veille de rencontrer Lyon dans le cadre de l'Emirates Cup, le tournoi organisé chaque été par Arsenal. "Ce n'est donc pas quelque chose d'absolument exceptionnel, mais l'argent à la banque et le bénéfice ne sont pas la même chose. Nous avons perdu de l'argent ces six derniers mois".
"On peut se retrouver en faillite en ayant 200 millions en banque. S'il faut débourser 500 millions trois semaines plus tard, il faut trouver 300 millions", a-t-il insisté.
"Notre situation financière est solide, elle est saine. Je ne veux pas trop développer ce sujet", a-t-il conclu.
On a prêté à Wenger des contacts avec bon nombre de joueurs cet été, dont Karim Benzema, l'attaquant français du Real Madrid, et l'Espagnol de la Juventus Fernando Llorente.
Il a toutefois exprimé clairement qu'il se contentait volontiers de son équipe actuelle, qui a remporté la Coupe d'Angleterre et s'est qualifiée pour la Ligue des champions.
"La semaine dernière nous avons marqué des buts sans (Alexis) Sanchez et (Danny) Welbeck. Nous avons une position forte, avec une équipe forte, et j'en suis satisfait", a-t-il insisté.
"Si une occasion se présente, nous pourrions toujours faire quelque chose", a-t-il toutefois conclu.