Le Paris SG s'est imposé 2-0 mercredi à Chicago (Etats-Unis) face aux anglais de Manchester United, qui n'ont pas aligné leur ailier argentin Angel Di Maria, annoncé dans les prochains jours dans le club de la capitale.
En attendant l'officialisation du transfert, qui semble imminent, du joueur de 27 ans, les Parisiens finissent avec cette victoire leur tournée nord-américaine invaincus, et préparent de la meilleure des manières le début officiel de la saison prochaine, qui démarrera samedi à Montréal avec le Trophée des champions contre Lyon.
Mercredi soir, dans le superbe stade de football américain Soldier Field, où évolue d'habitude l'équipe locale des Bears de Chicago, l'entraîneur parisien Laurent Blanc - lui-même ancien joueur des Red Devils - a de nouveau dû composer avec les joueurs à court physiquement ou sur le départ pour établir son onze.
Pour ce match de prestige, le premier de leur histoire entre les deux clubs, l'association entre Blaise Matuidi et Marco Verratti au milieu de terrain s'est avérée très efficace. Les récupérations de l'Italien et sa technique permettaient aux Parisiens de tenir le ballon d'entrée et de se montrer dangereux.
L'attaquant vedette du PSG, Zlatan Ibrahimovic ratait deux occasion franches d'ouvrir le score: d'abord sur un dégagement manqué du portier adverse (2) puis un corner de Lucas (20).
Les joueurs de Laurent Blanc se faisaient plusieurs frayeurs sur des attaques mancuniennes, mais Thiago Silva, excellent, veillait.
Et pensaient même avoir encaissé un but, refusé à Juan Mata (22) pour une position de hors-jeu.
Trois minutes plus tard, lancé par Lucas, Matuidi s'arrachait entre deux défenseurs adverses pour tacler le cuir au fond des filets (1-0, 25).
Les Parisiens se facilitaient ensuite le match en faisant le break. Bien servi par Maxwell à ras-de-terre dans la surface, Ibrahimovic, qui a beaucoup décroché, convertissait du plat du pied à bout portant (2-0, 34).
Pour la seconde période, le technicien parisien - tout comme le mancunien - opérait une série de changements.
Les Parisiens ont ensuite fait le dos rond pour conserver le score. Ils s'offrent ainsi le luxe de finir en tête du tournoi.
Le PSG aurait même pu alourdir le score si les contres, surtout sur les ailes, à l'instar de la frappe de Sabaly qui s'écrase sur le poteau de De Gea (77), avaient été mieux exploités.
Un rôle qu'aurait par exemple pu endosser Di Maria.