Arsenal, inoffensif, s'est incliné face à West Ham (0-2) à l'Emirates Stadium dimanche lors de la 1re journée de Premier League, marquée la veille par le faux-pas du tenant du titre Chelsea face à Swansea (2-2).
Leicester, entraîné par Claudio Ranieri, occupe provisoirement la tête du classement après son succès face à Sunderland (4-2) samedi, en attendant le déplacement lundi de Manchester City à West Bromwich (19h00 GMT).
A l'image de Chelsea, Arsenal, autre prétendant au titre, a également raté ses débuts, surpris par West Ham. Menée au score juste avant la mi-temps et totalement inoffensive, cette équipe d'Arsenal n'avait rien à voir avec celle, déterminée et efficace, qui a remporté le Community Shield dimanche dernier devant Chelsea.
Une défaite surprise contre West Ham mais qui confirme la mauvaise habitude des Gunners à rater leurs débuts avec une seule victoire en ouverture du championnat lors des cinq dernières saisons.
Les hommes d'Arsène Wenger ont dominé les Hammers tout au long de la rencontre sans jamais paraître réellement dangereux (62% possession de balle, 22 tirs, 6 cadrés) et se sont fait punir deux fois.
D'abord par Cheikhou Kouyaté (43), seul dans la surface, qui a repris de la tête un coup franc de l'ex-Marseillais Dimitri Payet, excellent pour ses débuts en Premier League, puis par Mauro Zarate (57) qui a profité d'une perte de balle d'Alex Oxlade-Chamberlain et a trompé le gardien tchèque Petr Cech d'une frappe des 25 m.
Sur les deux buts, Cech, qui faisait ses débuts en championnat, n'a pas été impérial. Arrivé de Chelsea cet été pour renforcer les Gunners et les aider à décrocher un titre de champion très attendu, il est apparu très loin de ses standards.
"Nous écoutons les gens mais nous devons nous concentrer sur notre performance", a commenté Wenger, laissant entendre qu'il avait déjà des solutions à portée de main et qu'il a terminé son mercato. "Les joueurs étaient peut-être trop nerveux", a-t-il avancé comme une des explications à la déconvenue.
Les observateurs, eux, s'attendent à de nouveaux achats après une période de transferts uniquement marquée par l'arrivée de Petr Cech.