Plus de 42 millions d'euros ont été déboursés pour acheter des poulains destinés aux courses de galop, lors des prestigieuses ventes aux enchères de yearlings de Deauville (ouest de la France), selon les organisateurs.
Les ventes de pur-sang, organisées de samedi à lundi, ont augmenté de 9,43% par rapport à 2014, portées par de nombreux acheteurs étrangers, dont l'émir de Dubaï qui a dépensé près de 7 millions d'euros.
"Nous n'avons probablement jamais vu autant d'acheteurs étrangers en action ici", a estimé Eric Hoyeau le président d'Arqana, l'agence qui organise ces ventes, évoquant des acquéreurs venus des Etats-Unis, d'Australie et d'Europe.
Deauville se positionne au second rang européen des ventes de yearlings derrière celles de Tattersalls, en Angleterre.
Le prix moyen de ces poulains de 18 mois s'est élevé à 163.062 euros en hausse de 10,28% par rapport à 2014 (contre +9,19% en 2014).
258 poulains, plus de 77,78% des 333 chevaux présentés, ont été vendus (contre 80,5% en 2014).
Côté vendeurs, le haras français des Monceaux s'est à nouveau distingué en vendant 27 chevaux pour plus de 12 millions d'euros, dont trois à plus d'un million.
Cette édition a été marquée par la vente d'un pur sang au prix de 2,6 millions d'euros, un record historique pour Deauville. Le précédent record - 2 millions d'euros - datait de 2002.
Ce poulain bai, né le 4 mars 2014, a été acquis par l'émir de Dubaï, Mohammed bin Rashid Al Maktoum, via un agent sur place. Son agent a acheté 11 chevaux pour 6,9 millions d'euros au total.
Ce cheval est l'un des fils de Dubawi (cinq victoires) et de Pacifique (trois victoires).
Deux autres pur sang ont dépassé le million d'euros: un fils d'Invincible Spirit (sept victoires) a été adjugé 1,4 million d'euros au courtier français Bertrand Le Métayer.
Et un fils de Frankel, un crack anglais invaincu en 14 courses, a été vendu pour 1,15 million d'euros à un client anonyme.