Le médecin en chef de la Fifa, Jiri Dvorak, a pris implicitement la défense d'Eva Carneiro, médecin de Chelsea attaquée par son entraîneur Jose Mourinho, en assurant que "quand il s'agit de diagnostic médical, l'entraîneur n'a pas son mot à dire".
"Quand il s'agit de diagnostic médical, l'entraîneur n'a pas son mot à dire", dit-il dans le magazine hebdomadaire The Fifa Weekly publié vendredi par l'organisation, en rappelant les règles générales et sans mentionner expressément l'affaire Carneiro. "La décision revient uniquement au médecin, et nous - la Fifa - irons toujours dans ce sens".
"Si nous laissons les entraîneurs intervenir, nous nous exposons à une situation où un joueur pourrait souffrir d'un grave problème de santé en raison d'un manque de soins médicaux", poursuit-il. "De plus, c'est le médecin qui sera considéré comme responsable, pas l'entraîneur."
"Le médecin d'équipe doit être uniquement préoccupé par le traitement médical et la santé des joueurs", avance-t-il aussi. "Nous devons veiller à ce qu'il en soit toujours ainsi."
A l'issue du nul concédé par Chelsea face à Swansea (2-2) le 8 août lors de la première journée du Championnat d'Angleterre, Mourinho avait critiqué le médecin du club, qui avait soigné Eden Hazard en fin de match et ainsi laissé les Blues à 9 sur le terrain, en l'estimant "impulsive et naïve" et incapable de "comprendre le jeu". Il l'avait sanctionnée en la privant du match suivant.
L'entraîneur portugais avait alors déclenché une tempête médiatique et s'était attiré de nombreuses critiques en Angleterre, notamment des associations de médecins.