Le Brésil et son capitaine Neymar, auteur d'un doublé après son entrée en cours de jeu, n'ont pas fait de détails face aux Etats-Unis, dominés 4 à 1 (mi-temps: 1-0) en match amical, mardi.
[dropcap]A[/dropcap]près sa victoire laborieuse devant le Costa Rica (1-0) samedi dernier, la "Seleçao" s'est rassurée grâce au concours bien involontaire des Etats-Unis.
Comme contre le Costa Rica, le revenant Hulk a mis son équipe sur la bonne voie face à une équipe américaine en configuration expérimentale avec notamment Alejandro Bedoya au poste de milieu défensif.
Hulk, de retour en sélection pour la première fois depuis le Mondial-2014 au Brésil, a ouvert la marque dès la 9e minute.
L'attaquant du Zenit St-Pétersbourg (1re div. russe) a profité de l'excellent travail de débordement de Willian pour tromper Brad Guzan, le gardien américain.
Peu avant le retour aux vestiaires, le portier d'Aston Villa (1re div. anglaise) a sauvé son équipe sur un tir de Marcelo.
Pour la seconde période, le sélectionneur brésilien, Dunga, a fait entrer sa star Neymar qui avait dû se contenter, à son grand déplaisir, de dix minutes de jeu contre le Costa Rica.
Servi idéalement par David Luiz dans la surface de réparation, l'attaquant-vedette du FC Barcelone a été fauché par un défenseur américain et s'est fait justice lui-même (2-0, 51e min).
Rafinha a porté le score à 3-0 sur une passe parfaite de Lucas Moura (3-0, 64e min), puis Neymar a inscrit son 46e but en sélection sur un service de l'excellent Moura (4-0, 67e min).
Le Brésil, éliminé en quart de finale de la Copa 2015 par le Paraguay, débute la marathon des éliminatoires de la zone Amérique du Sud pour le Mondial-2018 en octobre avec un choc contre le Chili.
Mais Neymar ne pourra pas jouer les deux premiers matches des éliminatoires, puisqu'il doit encore purger deux matches de suspension pour son exclusion à l'issue de la défaite du Brésil contre la Colombie (1-0) en phase de poules de la Copa America 2015.
Les Etats-Unis qui ont sauvé l'honneur à la 90e min sur une superbe frappe de Danny Williams, traversent une passe difficile.
Quatrième de la Gold Cup organisée en juillet à domicile, ils ont égalé la plus lourde défaite depuis l'entrée en fonction, en 2011, de Jürgen Klinsmann, leur sélectionneur allemand.
Le mois prochain, devant 80.000 spectateurs au Rose Bowl de Pasadena (Californie), ils devront battre le Mexique pour pouvoir participer à la Coupe des Confédérations 2017 en Russie.