Dans le rouge actuellement, les écuries Randhir Pertaub et Shailesh Ramdin ont été sommées par le Mauritius Turf Club (MTC) de fournir des garanties quant à leurs sources de financement et leur a réclamé des détails quant à leurs plans d’action futurs.
[dropcap]A[/dropcap]vec seulement six victoires et Rs 1.2 M de gains en 2015, l’avenir de l’établissement Randhir Pertaub s’annonce sombre pour le moment. « Normalement, l’écurie Randhir Pertaub devait rendre sa licence d’opération. Mais le MTC lui a demandé d’expliquer pourquoi elle mérite une seconde chance, quel est son ‘business plan’, qui seront les propriétaires et avec combien de chevaux elle compte démarrer la saison 2016 », explique Benoît Halbwachs, le ‘General Manager’ du MTC.
L’entraîneur Randhir Pertaub a déjà soumis son plan de redressement au Club. « J’ai expliqué à la direction du Club que la malchance a joué contre moi l’an dernier. Il y a eu les problèmes de Yashin Emamdee et de Jean-Roland Boutanive, la blessure de Perfect Circle et le départ de la famille Govinda. Pour 2016, j’ai déjà 11 anciens coursiers dans l’effectif. J’ai acheté trois nouveaux : Clifton Surf, Fort Lizard et Al Firenzo. J’achèterai encore des chevaux lors des Shongweni Sales en Afrique du Sud », explique-t-il. Il espère débuter la saison avec une vingtaine de coursiers s’il a le feu vert du MTC.
L’établissement que dirige Shailesh Ramdin est également suivi de près par la direction du MTC. Avec le départ annoncé de Paul Foo Kune, il se retrouverait avec quatre chevaux seulement. Mais l’entraîneur se veut rassurant : « J’ai actuellement 14 chevaux sous ma charge, car ceux de Paul Foo Kune n’ont pas quitté mon yard. Ils seront achetés par des nouveaux propriétaires. Ensuite, avec les Shongweni Sales le 25 janvier, mon frère Shekar, qui se trouve déjà en Afrique du Sud, achetera d’autres coursiers ». Shailesh Ramdin compte également débuter la saison avec une vingtaine de chevaux.
Par ailleurs, le MTC étudie toujours les dossiers de l’ancien jockey devenu entraîneur, Simon Jones, et de Shyam Hurchand. Ils ont fait une demande pour avoir une écurie à leur nom chacun. Ils ont donc soumis leur «business plan» et d’autres garanties.
