Manchester City, dominé 2-1 à l'aller par Everton, et Liverpool, inconstant malgré son succès 1-0 à Stoke début janvier, sont deux favoris en sursis avant les demi-finales retour de la Coupe de la Ligue anglaise mardi et mercredi.
[dropcap]L[/dropcap]es Citizens sont toutefois les plus menacés, puisque le 2e de Premier League n'est pas qualifié au coup d'envoi du match contre le 12e.
Sacrés en 2014, les Mancuniens ont, en théorie, tout pour renverser la vapeur puisque Agüero revient devant en très grande forme, malgré l'absence récurrente de Kompany qui fragilise la défense. L'Argentin reste ainsi sur deux doublés, et même cinq buts en quatre matches.
Mais City a décidément du mal contre Everton: après les avoir secoués à l'aller, les Toffees les ont de nouveau contrariés une semaine plus tard à l'Etihad en championnat (0-0) et ils pourraient avoir pris un ascendant psychologique avant le 3e opus d'une série rapprochée.
Depuis, l'équipe de Roberto Martinez a toutefois moins fière allure, avec notamment trois matches sans victoire en Premier League. Lukaku, qui avait inscrit le 5 janvier son 12e but en 12 matches, reste muet depuis. Les cadres Besic et Mirallas, blessés dimanche lors de la défaite à Goodison Park contre Swansea, sont eux d'ores et déjà forfaits.
Everton, qui compte quatre qualifications en Coupe contre City pour autant d'éliminations, veut pourtant croire à sa première finale depuis celle perdue en 1977 dans cette épreuve. Surtout que la perspective d'un derby contre Liverpool à Wembley le 28 février, comme lors de la finale de Cup perdue en 1989, semble alléchante.
Pour cela, il faudra toutefois que les Reds finissent le travail contre Stoke. La formation de Jürgen Klopp part avec une longueur d'avance après la réalisation d'Ibe à l'aller, mais le scenario récent de ses matches incite à la prudence.
Exeter l'a ainsi contraint à rejouer en Coupe d'Angleterre, tandis qu'il y avait déjà eu un 3-3 débridé contre Arsenal avant le 5-4 complètement fou du week-end à Norwich.
Offensivement, Firmino a trouvé ses marques en inscrivant lors des trois derniers matches quatre de ses cinq buts cette saison mais la défense, privée de Lovren et Skrtel, semble capable du meilleur comme du pire.
La perspective d'un côté d'une première finale à Wembley depuis la victoire en Coupe de la Ligue en 2012 et celle de l'autre d'un championnat déjà joué, puisque le 7e n'a plus grand chose à y espérer, inciteront peut-être Klopp à aligner sa meilleure équipe du moment, même si l'enchaînement des matches commence à peser.
En face, la réputation flatteuse de Stoke s'émousse après ses coups d'éclat récents contre City, United ou même Arsenal. Même si c'était sans de nombreux titulaires, les Potters ont ainsi pris l'eau 3-0 à Leicester samedi, alors que l'étanchéité de leur défense était leur meilleur atout ces derniers temps.
Stoke, qui n'a plus gagné à Anfield depuis 1959 et a été éliminé neuf fois sur neuf en Coupe par Liverpool, pourrait toutefois compter sur le retour approprié de son trident offensif Arnautovic-Bojan-Shaqiri pour lui offrir une première finale depuis 1972.
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