
53chevaux au programme de la journée inaugurale samedi dernier et 48 seulement pour ce samedi 2 avril. Le programme proposé par le Mauritius Turf Club est squelettique en ce début de saison. À pareille époque en 2015, 72 coursiers avaient participé à la journée inaugurale et 66 le samedi suivant. Explications sur une situation qui ne devrait pas durer.
[dropcap] «A[/dropcap]u Mauritius Turf Club on préfère des courses plus étoffées. Mais les explications sont simples. Comme on n’a pas eu beaucoup de chevaux en 2015, les anciens ont dû courir deux à trois courses de plus. Donc ils méritent un plus long repos. De plus, des 140 nouveaux chevaux attendus en 2016, 60 ne sont pas encore arrivés. Le MTC n’est pas fautive. et la situation devrait revenir à la normale d’ici la 5e journée », explique Alain Noël, président du MTC. Le Racing Fixtures Committee a parmi ses responsabilités, la planification des fixtures, c’est-à-dire, les distances et valeur, pour les journées à venir. Khalid Rawat, président de ce comité et qui est épaulé par Jean-Marc Halbwachs et René Decotter, avise : « On prend toutes les mesures appropriées pour proposer des programmes bien ficelées et compétitives. En restant en constante communication sur une base quasi quotidienne avec les entraîneurs, en suivant les entraînements des coursiers, en tenant en compte les chevaux disponibles ». En ce qui concerne les nouveaux chevaux, il faut du temps avant qu’ils ne soient en compétition. Kamal Bissumbur, ‘Floreal Training Centre Manager’, explique : « à partir de son arrivée à Maurice, il faut compter un minimum de trois mois, avant qu’un cheval ne puisse être aligné en course.Ceci, à condition que sa préparation se passe sans anicroche. » De novembre 2015 à mars 2016, on compte 66 chevaux en moins. 24 ont été euthanasiés, 3 sont morts de colique, 3 autres mis à la retraite et 36 exportés à Madagascar. Une question à présent s’impose: Fallait-il demander autant de journées de courses pour finalement proposer des programmes pas très alléchants ? En attendant un retour à la normale dans deux à trois semaines, il va falloir s’en contenter.