L’écurie Randhir Pertaub est restée au poteau. L’entraîneur éponyme ne pourra faire courir ses chevaux cette saison, faute de n’avoir pu respecter toutes les conditions imposées par le Mauritius Turf Club (MTC). Et mardi, ce dernier lui a fait part de la décision de ne pas renouveler sa licence.
[dropcap]A[/dropcap]mer, Randhir Pertaub ne l’est pas. Il est plutôt compréhensif et espère revenir la saison prochaine. « Je respecte la décision du MTC. C’est l’autorité qui délivre les licences. Je n’ai pu remplir toutes les conditions requises et donc elle n’avait d’autre choix que de ne pas renouveler ma licence. Je reviendrai. Si ce n’est pas en fin de saison… peut-être la saison prochaine. Je suis un professionnel. La vie continue. Je suis juste triste pour mes amis qui sont à l’étranger et qui avaient accepté de m’aider cette saison », dit-il d’emblée.
Selon l’ancien entraîneur de Jambamman, il est une victime collatérale de la décision des autorités de mettre de l’ordre dans l’industrie. « Les autorités veulent redonner une image propre aux courses. Les administrateurs travaillent dans ce sens. Il y a eu le rapport Parry et ses recommandations. La GRA fait un bon travail depuis l’an dernier. Je n’ai pas de problème à être sacrifié si c’est dans l’optique de projeter une meilleure image des courses », fait-il ressortir.
Après ce développement, Randhir Pertaub a mis en vente tous ses anciens chevaux, y compris Jambamman, auteur de trois victoires en 2015. L’ancien entraîneur conserve Clifton Surf, Fort Ozark et Al Firenze. Il intègrera un établissement.
