[Diaporama] Turf Plus – Rencontre GRA/MTC: Des courses à cinq chevaux autorisées sous conditions

L’émission Turf Plus sur Radio Plus réunissait des représentants de la Gambling Regulatory Authority (GRA) et du Mauritius Turf Club (MTC) vendredi. Le chairman de la GRA, Me Raouf Gulbul, a annoncé que les courses à cinq chevaux sont désormais permises. Sous certaines conditions. Me Raouf Gulbul, Chairman de la GRA, Dev Beekharry, Senior Advisor au Prime Minister’s Office (PMO) et représentant du PMO sur le board de la GRA, et Pierre de Chazal du Mée, Commissaire Administratif du MTC, étaient réunis sur le plateau de l’émission Turf Plus vendredi soir. Me Raouf Gulbul a annoncé que les courses à cinq chevaux seront désormais permises pour toutes les catégories jusqu’à juillet, et sous certaines conditions. Le chairman de la GRA a toutefois précisé que cela s’applique pour les cas où il y a des chevaux de cinq écuries différentes. Aussi, le MTC devra au préalable écrire à la GRA pour s’expliquer quant à la raison pour laquelle une course est courue avec cinq partants. Les noms des partants et des propriétaires devront aussi être soumis. « Nous avons remarqué que certains propriétaires ont des chevaux au sein de plusieurs écuries. Nous avons constaté qu’il y a des choses qui se passent lorsqu’une même personne possède plus d’un cheval dans la même épreuve », a souligné Me Gulbul.

Le rôle de la GRA

Répondant à une question quant aux critiques émises contre la GRA, suite à la décision d’annuler les courses avec moins de six partants, Me Raouf Gulbul a expliqué qu’il est important de définir le rôle de la GRA. Il a expliqué que le but de cette instance est de ‘regulate and monitor’ l’organisation des paris et des courses. Selon lui, il faudra d’abord s’assurer de l’intégrité de l’industrie hippique. « La GRA a pour but de promouvoir la ‘public confidence’ dans l’intégrité de l’industrie des paris et des courses hippiques. Il faut que le public ait confiance en cette industrie, car sans cette confiance le public tournera le dos aux courses », a-t-il précisé. Il a, cependant, voulu se montrer rassurant, expliquant que la GRA n’a pas pour mission de nuire au turf local. « Nous n’avons nullement l’intention de mettre un terme aux courses à Maurice. Nous n’avons pas de projet allant dans cette direction. Au contraire, nous voulons l’encourager. Cependant, nous sommes là pour faire en sorte de respecter ce que dit la loi », a-t-il expliqué.

« Go and clean up the mess »

Le consultant hippique du Défi Media Group, Santosh Ramdin, a pour sa part demandé pourquoi il n’était pas possible d’organiser des courses avec moins de six chevaux, alors que cela se fait à l’étranger. « Il y a des réalités à prendre en considération à Maurice. Tout le monde sait qu’il y a des relations incestueuses que nous ne pourrons pas nous en débarrasser de sitôt. Nous sommes dans une phase de restructuration. Le Premier ministre nous a donné une mission : ‘Go and clean up the mess!’. Nous avons le devoir d’être à la hauteur de sa confiance, ainsi qu’envers le public en nous assurant que les courses se déroulent selon les règles », a répondu Dev Bheekarry.

Betting Analyst et integrity officer

Au sujet des ‘betting trends’, Me Gulbul a annoncé la venue prochaine d’un ‘betting analyst’. « À la GRA, nous nous munissons des expertises nécessaires. Nous aurons bientôt l’expertise d’un ‘betting analyst’. Il nous dira s’il y a des anormalités dans le ‘betting trend’ et nous prendrons les mesures appropriées », a-t-il souligné. Le sujet des paris illégaux a également été abordé lors de l’émission. « Le rapport Parry a indiqué que nous perdons Rs 800 millions, montant que l’État perd en termes de taxes. Le MTC perd également des millions. Il en est de même pour les autres ‘stakesholders’. Pour réussir à combattre les paris illégaux, nous aurons besoin d’experts. Le ‘betting analyst’ viendra bientôt. Nous aurons également un ‘integrity officer, qui pourra nous dire s’il décèle des anomalies dans le déroulement des courses », a-t-il affirmé. [box type="info" align="alignleft" class="" width="660"]

Collaboration MTC/GRA

La solution pour un meilleur déroulement des courses passe par une collaboration sans faille entre le MTC et la GRA. C’est l’avis de l’Administrateur Pierre de Chazal du Mée. Pour ce qui est des courses avec moins de partants, cela n’est pas un problème, souligne le représentant du MTC. « Les chevaux ne sont pas des machines, pour prévoir le nombre de chevaux par course. Il faut voir le potentiel des chevaux qui peuvent courir, les conditions de courses et les contraintes. Qui dit course à moins de six chevaux ne dit pas qu’elle sera moins intéressante », a expliqué Pierre de Chazal du Mée. [/box]