Sans emploi depuis leur licenciement: Le cri de cœur de Desvaux et Coret

Samedi 21 Mai 2016 Défi Turf O commentaire 0 views
Myken Desvaux (27 ans) et Gabriel Coret (21 ans) tirent actuellement le diable par la queue. Pour cause, ces deux track riders  sont sans emploi depuis leur licenciement par le Mauritius Turf Club (MTC). Après neuf ans à exercer ce métier, Myken Desvaux apprend en mars dernier que ses services ne sont plus requis. Papa d’une petite fille de quatre ans, il ne comprend pas comment son poids soit soudainement devenu un problème. « Je pèse 74 kilos. Mais j’ai toujours fait du surpoids. Ce n’est pas un problème car je ne suis pas un jockey, mais un ‘track rider’. J’ai effectué des démarches afin d’être repris, mais en vain. J’aimerai préciser que je ne suis pas le seul ‘track rider’ qui fait du surpoids. Passez les autres sur la balance et vous verrez », dit-il. Les soucis de cet habitant de Sainte-Croix ont commencé lorsqu’il a éprouvé des difficultés pour payer sa cotisation pour l’assurance. « C’était difficile, car on doit bosser pour un seul entraîneur. Je faisais travailler les chevaux de Jean-Michel Henry à l’époque. On n’avait pas un gros effectif. Donc, je n’avais pas beaucoup de montes », précise-t-il. De son côté, le jeune Gabriel Coret semblait avoir tout l’avenir devant lui. En 2013 il complète sa première année d’apprentissage à l’Académie des jockeys de Durban, en Afrique du Sud. Il était alors sous la tutelle de Stephen Jupp. De retour au pays en novembre, il est embauché par Patrick Merven, qui le fait monter à la mer. Mais en janvier de cette année, il apprend du MTC qu’on n’a plus besoin de lui. « J’ai tout l’avenir devant moi. J’ai reçu beaucoup d’aide pour pouvoir faire mon apprentissage à Durban. Voilà qu’on ne veut plus de moi du jour au lendemain. J’aimerai juste pouvoir continuer à apprendre et avoir ma chance de monter en course un jour », dit-il. Du côté du MTC, on explique qu’il y avait un surplus de  track riders  à un moment donné. De plus, chaque entraîneur a désormais droit à un quota pour les entraînements à Port-Louis et Floréal. « Des fois, si un track rider est en surpoids ou qu’il s’absente souvent le matin, nous agissons », explique une source. Toutefois, le MTC a promis de se pencher sur les cas de Desvaux et Coret la semaine prochaine. [box type="info" align="alignleft" class="" width="660"]

La dérogation à David et Ghunowa fait débat

Des membres du MTC, et non des moindres, ne sont pas contents de la décision prise au cours de la semaine pour permettre à Derreck David et Kevin Ghunowa de monter en course cette semaine, après qu’ils eurent perdu leur appel respectif. « Un jockey suspendu pour ‘careless riding’ et qui ne fait pas appel peut demander une dérogation. Mais un jockey qui a perdu en appel devrait purger sa suspension avec effet immédiat », souligne-t-on. Il semble même que certains Administrateurs ne sont pas satisfaits par cette décision. Affaire à suivre. [/box]

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