Euro-2016: Ronaldo muet, Kiraly héros

Mercredi 15 Juin 2016 Football , Football International , O commentaire 0 views
Le groupe F de l'Euro-2016 reste complètement ouvert avec le match nul (1-1) inattendu arraché par l'Islande contre le Portugal d'un Cristiano Ronaldo muet, et la victoire surprise de la Hongrie sur l'Autriche (2-0) bien aidée par son gardien de but Gabor Kiraly.

Gr. F: Cristiano Ronaldo reste muet

Face à l'Islande, pour son entrée dans la compétition, Cristiano Ronaldo avait l'occasion de devenir le premier joueur de l'histoire à marquer dans quatre éditions de l'Euro. Raté. Le Madrilène devra attendre encore un peu. Car l'Islande, 34e nation au classement Fifa et Petit poucet annoncé de la compétition, a joué crânement sa chance. Dominés, les hommes de Lars Lagerbäck ont même fait déjouer ce Portugal pourtant annoncé comme un candidat potentiel à la victoire finale. Nani a beau avoir ouvert le score au terme d'une superbe action collective, son capitaine a traversé la rencontre de manière anonyme pour un joueur de sa trempe. Il a pourtant eu quelques occasions (23e, 26e, 84e) mais CR7 n'a jamais pu trouver la faille face à Hannes Halldorsson, N.1 du club norvégien de Bodo Glimt. Et Birkir Bjarnason (50e) est passé par là pour annihiler les espoirs portugais.

Gr. F: Kiraly, les 40es rugissants

A Bordeaux, Gabor Kiraly est devenu le plus vieux joueur à disputer un match de phase finale dans l'histoire de l'Euro, à 40 ans et 75 jours. Et toujours avec son impayable bas de survêtement trop large. Peu importe le style, le gardien hongrois a assuré, à l'expérience et dans un style pas toujours très académique. Mais efficace, visiblement, puisque ses arrêts ont offert à la Hongrie sa première victoire à l'Euro depuis 1964. Tour à tour, David Alaba, Zlatko Junuzovic et Balazs Dzsudzsak sont ainsi venu buter sur l'ancien portier du Hertha Berlin, de Crystal Place ou de Munich 1860. De l'autre côté du terrain, Adam Szalai (62e) et Zoltan Stieber (87e) ont, par contre, fait preuve d'un réalisme patenté pour faire chuter les coéquipiers d'Alaba et Marco Arnautovic, incapables d'accélérer après l'expulsion de leur défenseur Aleksandar Dragovic (67e). De quoi lui valoir les louanges de son entraîneur, l'Allemand Bernd Storck.

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