Avant son départ pour l’Afrique du Sud dimanche dernier, le jockey sud-africain Muzi Yeni, qui a défrayé la chronique avec l’affaire Catamaran Party et une conversation sur WhatsApp avec un présumé ‘punter’, s’est confié à notre journaliste Michael Choyen sur Téléplus. Extraits de cet entretien.
• Sur le fait que la police n’objecte plus à ce qu’il regagne son pays :
« Je suis soulagé. Il n’y aucune charge contre moi. »
• Sur sa présence en mer avec d’autres jockeys et le bookmaker Ashley Jankee :
« Le lundi suivant ma première journée de travail au Champ-de-Mars, Raymond (Danielson) m’a appelé pour me demander si j’étais intéressé à rejoindre quelques amis sud-africains pour une sortie en catamaran, mercredi. J’étais bien sûr heureux de pouvoir faire cette sortie en mer… J’étais à Maurice que depuis cinq jours. Lorsque Raymond m’a appelé, il a mentionné les noms des Sud-Africains que je connais, dont Brandon (Lerena). Il ne m’a pas parlé de M. Ashley Jankee. Je connais Raymond depuis longtemps. Il n’a jamais eu des problèmes. Donc, j’ai accepté son invitation. Nous avons passé un bon moment sur le catamaran. »
• Sur la capture d’écran d’une conversation sur WhatsApp avec un présumé ‘punter’ :
« Le lundi qui a suivi ma 2e journée de courses ici étant férié, je suis parti au MTC mardi pour régler les affaires administratives avant mon départ. Là on m’a convoqué à une enquête par rapport à une capture d’écran d’une conversation sur Whatsapp. Un dénommé Muzi Yeni Q discutait de courses et de mises. J’ai déclaré que ce n’était pas moi et j’ai donné mon téléphone aux commissaires pour qu’ils vérifient. Muzi Yeni Q est un faux profil. Cela m’a causé des problèmes. Il y a eu une déposition à la police par rapport à l’affaire et ce faux profil m’a coûté ma monte dans le July. »
• Sur les six semaines passées sans emploi à Maurice :
« Robert Khathi m’a hébergé. Il y a aussi mon ami Sébastien Diolle qui m’a aidé. C’était très stressant, car j’étais sans emploi pendant six semaines. Je n’avais pas de voiture à ma disposition et il me fallait me déplacer, aller à la police pour le besoin de l’enquête. »
• Sur les démêlés avec la police :
« En Afrique du Sud, il y a une autorité hippique qui s’occupe de toutes les affaires qui touche aux courses. La police n’intervient pas pour un simple truc. Il n’y a nul besoin de priver un jockey de sa liberté et le traiter comme un criminel. Le Mauritius Turf Club fait déjà son travail. C’est suffisant comme punition que de perdre son emploi et de ne pas pouvoir travailler pendant un certain temps. »