Le retrait de The Tripster samedi matin est passé inaperçu pour une grosse majorité de turfistes. Autant on pouvait louer le Mauritius Turf Club pour l’organisation réussie de la journée du Maiden, une semaine plus tôt, autant on doit le tenir responsable pour son manque de communication dans ce retrait anodin. Qui n’est pas sans conséquence.
Car si vous ne vous trouviez pas au Champ-de-Mars samedi matin ou si vous n’avez pas accès à la chaîne Sports 11 de MBC Digital, ou encore si vous n’êtes pas abonné au bouquet de Canal Satellite pour être branché sur Canal Sat Maurice, vous ne pouviez savoir que The Tripster avait été retiré, samedi matin.
Le site officiel du MTC (www.mauritiusturfclub.com) n’y fait nullement mention. Aucun communiqué non plus dans les boîtes de réception des emails de la presse. Pourquoi donc ce retrait a-t-il été traité avec tant de légèreté ?
Vu le manque de communication sur ce sujet, les turfistes lésés ne devraient-ils pas chercher réparation auprès de l’organisateur des courses ? Et la Gambling Regulatory Authority, qui s’est souvent signalée sur plusieurs sujets cette saison, ne trouve-t-elle rien à dire à ce propos ?
Imaginez le malheur d’un turfiste qui a misé sur un coursier dans la 5e course de la 24e journée ! Nombreux sont ceux qui ont misé sur le vainqueur, Black Tractor, et qui se sont vu remis leurs mises comme remboursement, car leurs tickets ne portaient pas la mention spéciale. Et quid de ceux qui ont placé leur argent sur The Tripster ou n’importe quel autre partant de The Gold Circle Trophy avant samedi matin et qui ont jeté leurs tickets à la poubelle ? Comment pouvaient-ils savoir qu’il y avait un retrait dans ladite course si le site officiel du MTC n’en fait pas mention et, pire, que les journalistes ne soient pas mis au courant d’un tel fait ?
Dans toute cette affaire, le public turfiste n’a pas été protégé. Et c’est grave !
Il est aussi grand temps de revoir cette loi relative au retrait d’un cheval concernant les paris.
Pourquoi faut-il une mention spéciale sur les reçus ? Pourquoi ne pas plutôt déduire un pourcentage sur les gains ? Il faut à tout prix trouver une formule qui n’oblige pas le parieur à revenir chez le bookmaker et placer sa mise à nouveau. Surtout, s’il est dans un endroit éloigné du prestataire de paris.