Jean-Noël Fayolle

Jean-Noël Fayolle : «Un board soudé est impératif pour l’avenir du MTC»

By Patrice Esmyot Samedi 24 Février 2018 Défi Turf O commentaire 0 views

Le président sortant du Mauritius Turf Club (MTC) sera candidat lors du scrutin de vendredi prochain. Jean-Noël Fayolle dresse un bilan positif de la saison 2017 et martèle que le board des administrateurs doit travailler en équipe pour assurer la pérennité du club.

Quel sera le bilan financier de la saison 2017 ?
Ce sera positif. Cela, malgré les difficultés qu’on a réglé et qui étaient liées à la pension des travailleurs, de la Mauritius Revenue Authority, de la Coporate Tax et le fait que l’argent qu’on doit recevoir de la firme SMS Pariaz soit sur un ‘Escrow Account’ en attendant le verdict de la cour au sujet du litige l’opposant au MTC.  On avait accusé un déficit de Rs 13 millions  en 2016 et nous présenterons des comptes avec des profits de Rs 5millions pour 2017.

Pourquoi rempilez-vous ?
Mes collègues adminis-trateurs m’ont convaincu de le faire.

Briguerez-vous le poste de président si vous êtes élu ?
Oui. Car, il y a encore beaucoup de travail à accomplir. On doit travailler dans la continuité et essayer de construire une équipe. Un conseil d'administration  soudé est impératif pour l’avenir du MTC. C’est une carte maîtresse si on veut le progrès.

Par quoi passera l’avenir du MTC ?
Il est impératif que le club devienne une compagnie avec un CEO étranger qui ne connaît personne à Maurice et qui soit employé à plein temps sous contrat de deux ou trois ans. Cela impliquerait de changer les statuts. Il y a un travail qui a déjà débuté dans ce sens. C’est une entreprise qui coûtera de l’argent et prendra du temps, mais il faut le faire. On éliminerait le problème des 'proxys', par exemple. Ceux qui pestaient contre les 'proxys' en 2016, s’en servent à cœur joie lors de la présente campagne. Allez comprendre ! On doit aussi réussir à travailler en partenariat avec la Gambling Regulatory Authority et l’État pour l’épanouissement de l’industrie hippique.

Quid de la compétition ?
Il y avait un excellent niveau en 2017 avec le quadruplé classique et historique de l’écurie Gujadhur. On aura 450 chevaux compétitifs en 2018, avec plus de 200 nouveaux. Il y aura une hausse dans les 'stakes money' et on allègera le fardeau des écuries en abaissant le 'Track Fee' qui passera de Rs 1000 à Rs 500 par cheval pour chaque entraînement.

On parle de clans. Vos détracteurs ont-ils raison ou tort ?
Il faut arrêter cette histoire de clans Merven v/s Giraud. On a tous la tête dans le même bonnet. Les acteurs du monde hippique ont retrouvé une certaine confiance, c’est ce qui fait que les voyants sont aux verts. On doit travailler ensemble pour assurer l’avenir des courses à Maurice.

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