C’est la tradition. À chaque début de saison bookmakers et autorités sont à couteaux tirés. Et comme à chaque fois, tout finit par rentrer dans l’ordre. Ou presque…
Entre la menace de ne pas opérer jeudi, à la parution du programme, et vendredi après-midi lorsque les volets dans les plaines étaient ouverts et les cotes affichées, il s’est passé bien des choses.
Les bookmakers s’élèvent contre le prélèvement de 4,5% sur leurs chiffres d’affaires car il représente, selon eux, une hausse qui varie entre 20% et 40%. Cette somme est remise au Mauritius Turf Club (MTC) après chaque journée. Auparavant, ils payaient une somme fixe à l’organisateur des courses pour opérer lors de chaque réunion hippique, en sus d’une taxe se situant entre 1% et 1,5% sur leurs chiffres d’affaires.
Le « flat rate » de 4,5%, introduit cette année, a été proposé par la firme BDO, à laquelle la Gambling Regulatory Authority avait demandé « d’uniformiser » les redevances payées par les opérateurs de paris. Cela, après le bras de fer qui a été engagé l’an dernier entre la compagnie SMS Pariaz et le MTC.
Après consultations avec leur représentant légal et une réunion à la Newton Tower avec la GRA vendredi matin, les bookies ont finalement accepté d’opérer « under protest ».
Cette affaire prendra une autre dimension la semaine prochaine lorsqu’elle sera portée en Cour.
