A la fin du match contre la Suède, Timo Werner a avoué que les larmes lui "étaient montées aux yeux". Trop d'efforts, trop d'émotions! A 22 ans, le jeune avant-centre de la Mannschaft découvre le Mondial et ne ménage pas sa peine pour affirmer sa place parmi les champions du monde.
Samedi soir à Sotchi: on joue le temps additionnel et la Mannschaft, tenue en échec 1-1 par la Suède, a déjà un pied dans l'avion du retour. Werner, à bout de forces, va chercher au plus profond de lui pour tenter un énième débordement sur la gauche. Il est fauché. Coup franc.
La suite est connue: Kroos place un tir somptueux en lucarne, l'Allemagne gagne et sauve sa tête dans le Mondial.
"Je n'avais plus aucune force après avoir obtenu ce coup franc", a raconté celui qui s'était révélé l'an dernier en terminant meilleur buteur de la Coupe des confédérations (3 buts): "Je n'ai même pas réussi à courir pour aller célébrer le but avec les autres. L'arbitre m'a dit qu'il ne restait qu'une minute, je suis revenu vers l'arrière et j'ai défendu tout ce que j'ai pu".
AFP