Ce n'était pas le plus bel adieu, mais le football et la vie sont comme ça", a déploré le milieu de terrain espagnol Andrès Iniesta, qui a joué son dernier match avec la "Roja", dimanche lors de l'élimination de l'Espagne contre la Russie aux tirs au but (1-1, 4-3 t.a.b.).
"Je pars avec un goût mauvais et dur. Nous sommes foutus parce que nous n'avons pas su faire un pas de plus, être à la hauteur des circonstances", a confié Iniesta, très affecté en zone mixte, en confirmant sa retraite internationale.Après l'Argentine, et le Portugal, l'Espagne a rejoint la liste des poids lourds éliminés du Mondial-2018 dès le stade des huitièmes de finale.
"L'important est de retrouver le chemin du succès, ce qui n'est pas facile, c'est plus compliqué qu'il n'y paraît. Mais il y a une relève, nous avons des joueurs de niveau", a ajouté l'ancien milieu de Barcelone, qui rejoindra le championnat japonais la saison prochaine.
Après l'Italie en 1934, le Brésil en 1950, la Corée du Sud en 2002, l'Espagne a une nouvelle fois chuté face au pays-hôte d'un Mondial face à la Russie, malgré une nette domination durant toute la rencontre.Est-ce que les sources de ce fiasco se trouvent dans le licenciement précipité de l'ancien sélectionneur Julen Lopetegui, deux jours seulement avant le début du Mondial ? "Ce serait trop aisé de parler du l'éviction de Lopetegui. Cela a été fondamental, tout a son importance. Mais au final ce sont nous qui avions le ballon entre les pieds et qui sommes éliminés", a répondu le sage, âgé de 34 ans.Iniesta (131 sélections, 13 buts) restera dans l'histoire comme l'unique buteur victorieux en finale de la Coupe du monde 2010, le premier sacre mondial de l'Espagne.