
Pas de podium pour le Baby Club M en COSAFA Cup U17. Nos compatriotes se sont inclinés 2-1 face à la Namibie dans le match de classement pour la 3e place au stade Saint-François-Xavier à Port-Louis. Dès l’entame de la rencontre, les Namibiens se sont montré les plus dominateurs en prenant le contrôle du match. Ils devaient même trouver l’ouverture du score au bout de seulement sept minutes de jeu sur une frappe imparable de Brinz Jueza. Ce dernier aurait même pu doubler la mise quelques minutes plus tard à la suite d’une erreur de la défense mauricienne, mais sauvée de justesse par le gardien du Baby Club M.
L’entrée en jeu de Jeremy Kawoa à la 28e minute a apporté un deuxième souffle à la sélection mauricienne. Ce dernier devait même égaliser quelques minutes plus tard sur un centre de Yoan Dupre. Maurice aurait pu prendre l’avantage à la 43e minute, mais la frappe d’Arthee a heurté la transversale. Juste avant la pause, ce sont les Namibiens qui finiront par reprendre l’avantage à la suite d’un contre mené par Penoua Kanji.
En deuxième période les Mauriciens se sont montré les plus coriaces, mais malgré l’entrée en jeu de Brendon Kwo Tseng Vi à la 79e minute, le score en restera là. Les Namibiens terminent la compétition en beauté après sa déconvenue en demi-finale face à l’Angola.
Déclaration de Daniel Ramsamy, entraîneur du Baby Club M
« Nous n’avions d’autres choix que de faire tourner l’effectif dimanche, car nous avions beaucoup de joueurs à l’infirmerie. Ce qui explique le match poussif face à la Namibie. Je suis satisfait du comportement de mes joueurs dans cette COSAFA. Ils ont démontré qu’ils n’avaient rien à envier à leurs homologues africains. Il faut à présent cibler les plus jeunes, afin de continuer sur cette lancée.»
L’Angola sacré
Les Angolais ont enlevé Le COSAFA Cup U17 sur le score de 1-0, grâce à une unique réalisation d’Osvaldo Capemba à la 5eminute. Le milieu offensif inscrivait au passage son quatrième but de la compétition.
Dès lors, les Angolais faisaient étalage de leur palette technique et maîtrisaient quasiment tous les compartiments de jeu. Les incursions destructrices de Zito Luvumbo apportaient à chaque fois un vent de panique dans le clan des Amajimbos.