Le milieu de terrain espère jouer les rencontres officielles le plus vite possible.

En Espagne : Langue trois mois sans permis

By Loïc Gangaram Mercredi 21 Novembre 2018 Football , Football International , O commentaire 0 views

Après avoir paraphé un contrat d’un an avec le Deportivo Avalés en août dernier, le mauricien Adel Langue n’a pas encore eu son permis de travail. Entre-temps, le milieu de terrain a été prêté au club satellite de la formation, San Ignacio, en quatrième division espagnole.

«Les démarches sont actuellement en cours, mais cela prend un peu de temps. Il reste quelques papiers à régler », confie Adel Langue. En août dernier, l’ancien joueur de Cercle de Joachim avait franchi un nouveau cap de sa carrière en signant un contrat d’un an avec Deportivo Alavés, qui évolue dans la Liga, en Espagne. Après sa signature, le capitaine de la sélection nationale mauricienne des moins de 23 ans a été prêté au club satellite du Deportivo Alavés, Club San Ignacio, en quatrième division. En l’absence de son permis de travail, il ne peut cependant disputer les rencontres officielles. « Je m’entraîne quotidiennement pour garder la forme. De plus, nous disputons couramment des matchs amicaux et cela m’aide à rester dans le rythme de la compétition. Je veux continuer dans ma progression et je suis confiant que je vais bientôt jouer », explique le Mauricien.

Depuis son arrivée en Espagne, Adel Langue s’adapte à un nouvel environnement. « Je découvre une nouvelle culture et je m’acclimate petit à petit.  Au niveau de la communication, je suis un cours d’espagnol. Pour l’instant, je me débrouille en anglais et j’ai un coéquipier français qui joue le rôle de traducteur, vu qu’il parle espagnol »,relate le milieu de terrain.

Adel Langue a fait le saut à Maurice dans le cadre du prochain tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations U23 face au Kenya. Pour rappel, Maurice a été éliminé après ses deux défaites à l’aller (5-0) et au retour (3-1) face aux Harambee Stars. « C’était très difficile, mais chapeau à mes coéquipiers. Plusieurs souffraient d’un manque de compétition, mais ils se sont quand même battus jusqu’au bout pour donner le maximum », précise le capitaine.

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