
Le verdict est tombé mardi matin. Le jockey mauricien Pravesh Horil écope de trois semaines de suspension pour la présence de cannabis dans son échantillon d’urine prélevé le 20 avril dernier.
Le jockey Pravesh Horil a été suspendu, après enquête, pour trois semaines par les Commissaires des courses du Mauritius Turf Club. Une substance prohibée, le THC-COOH (cannabis), avait été décelée dans un échantillon d’urine prélevée lors de la 5e journée tenue le 20 avril 2019. Il avait plaidé coupable. Lors de cette journée, il avait piloté AP Strike, Top of The Rock, Opera Royal et Blazing Heart.
À sa sortie de la salle des Commissaires des courses, Pravesh Horil s’est tourné vers la presse : « Je demande pardon à tout le monde. J’ai une famille et une réputation. Je dois m’occuper de ma mère et de ma famille. C’est dur de vivre ce stress au quotidien. »
À l’ouverture de l’enquête mardi, le jockey mauricien a émis le souhait d’être entendu à huis clos. Les Commissaires ont agréé à ce que son témoignage se déroule “in camera”.
Dès le début, le General Manager de Quantilab, Bertrand Baudot, a été explicite sur les résultats de ce test. Il a indiqué que le laboratoire avait obtenu huit échantillons, pris lors d’un exercice de contrôle le 20 avril, à analyser. Le test a révélé la présence du THC-COOH dans un des échantillons. Le THC-COOH, a expliqué le chimiste, est une molécule à dégradation du cannabis. Le Dr Baudot a confirmé que l’urine du jockey avait un taux de 37 nanogrammes par millilitre, ce qui n’est pas élevé, tout en confirmant que le jockey “is not a chronic user of cannabis”.
Le jockey Horil a par la suite témoigné à huis clos.
À la fin de son témoignage, l’équipe de Stephan de Chalain l’a reconnu coupable sous le règlement 53 A (1) (b).
Le jockey a plaidé coupable sous cette charge. Il a expliqué qu’il a beaucoup de stress en ce moment suite à plusieurs problèmes personnels, dont des soucis financiers. Prenant en considération son clean record, son témoignage, ses excuses au board et aussi les sentences prononcées dans des cas similaires dans le passé, et conformément au règlement, les Commissaires des courses lui ont infligé une suspension de trois semaines.