Le Lady Club M a vécu un véritable cauchemar dans la COSAFA Women’s Cup en Afrique du Sud. Le sélectionneur Kofi Kawata avoue que la sélection féminine a souffert d’un manque de compétitions durant les deux dernières années. Pour le technicien français, il y a un gros travail à abattre.
Trois défaites en trois matchs mais surtout 26 buts encaissés, le bilan est lourd pour le Lady Club M dans la COSAFA Women’s Cup. À quoi l’attribuez-vous ?
26 buts en trois matchs, c’est dur. Mais en nous rendant en Afrique du Sud, on était conscients de ce qui nous attendait. Cette compétition a permis de voir la réalité en face. C’était plus une découverte pour les joueuses et l’écart de niveau est criard. J’ai fait tout le monde jouer pour qu’elles puissent prendre conscience de l’étendu du travail et les sacrifices qu’elles auront à faire pour exister à ce niveau. Mais malgré les trois défaites, les joueuses sont toujours motivées pour continuer le travail qu’on a démarré il y a quatre mois.
La dernière participation à la COSAFA Women’s Cup remonte à 2017. Les deux ans sans compétition ont-t-ils pesé lourd dans la balance ?
Certainement. Deux ans sans jouer c’est énorme. Car sans compétition, il n’y a pas d’évaluation. Mais je n’incrimine personne car je n’étais pas là. Durant ces deux dernières années, nos adversaires ont progressé alors que de notre côté, nous avons pris beaucoup de retard.
Quel sera la suite pour la sélection nationale féminine ?
Nous voulons travailler dans la continuité. L’ambition est de disputer quelques matchs amicaux jusqu’à la fin de l’année. En septembre, nous allons défier Madagascar et possiblement La Réunion et les Comores par la suite. Ces genres de rencontres seront très bénéfiques pour la progression et surtout pour acquérir de l’expérience. Il faut mettre les bouchées doubles car il y a un gros travail à abattre.