Liverpool a tremblé, mais Liverpool a gagné (3-2), lundi, contre le mal classé West Ham, qui méritait mieux, pour rétablir son avance de 22 points en tête de la Premier League après 27 journées.
Les Reds peuvent remercier chaleureusement Lukasz Fabianski, le gardien adverse, pour leur avoir littéralement offert deux buts avec des fautes de mains incroyables.
La première sur une tête de Georginio Wijnaldum pour l'ouverture du score après moins de dix minutes de jeu, la seconde sur une reprise de Mohamed Salah à ras de terre appuyée, mais pas surpuissante non plus, pour l'égalisation à 2-2 à une vingtaine de minute du terme.
Entre ces deux bourdes majuscules, les hommes de David Moyes ont pourtant été très courageux et audacieux dans un Anfield réputé imprenable.
Deux minutes après l'ouverture du score, le défenseur central français des Londoniens, Issa Diop, avait égalisé de la tête sur corner (1-1, 11e).
West Ham s'était même pris à rêver quand Pablo Fornals, rentré peu avant, avait donné l'avantage d'une reprise sans contrôle à la conclusion d'un joli mouvement collectif (1-2, 58e).
Au-delà des cadeaux adverses, il aura suffi aux Reds de mettre un tout petit peu plus d'intensité pour renverser la vapeur par Sadio Mané à la réception d'un centre de Salah (3-2, 81e).
Un score plus conforme à la physionomie générale du match, Virgil van Dijk ayant touché la barre sur une tête en fin de première période, alors que Fabianski s'était favorablement illustré sur une reprise de Salah à la 73e.
West Ham, qui n'a gagné qu'un match depuis l'arrivée de Moyes, le premier, et a depuis enchaîné 5 défaites et 2 nuls, regrettera amèrement la dernière occasion d'égaliser ratée à deux minutes de la fin par Jarrod Bowen, ou plutôt très bien jouée par Alisson qui a repoussé son ballon piqué.
Mais pour stopper ce Liverpool-là, il faut vraiment faire le match parfait.