Le Bayern gagne le Mondial des clubs, 6e trophée en un an

By . DefiSports Vendredi 12 Février 2021 Football International O commentaire 0 views

Benjamin Pavard a offert jeudi au Bayern Munich un Grand chelem extraordinaire de six titres consécutifs en moins d'un an, en marquant l'unique but de la finale du Mondial des clubs au Qatar contre les Tigres de Monterrey (1-0).

Les Allemands rejoignent dans l'Histoire le FC Barcelone de 2009, la seule équipe avant eux à avoir gagné la même année coupe, championnat et supercoupe nationale, Ligue des champions, supercoupe d'Europe et Mondial des clubs.

"Nous avons écrit l'Histoire, nous avons notre sextuplé, c'est énorme", a déclaré Robert Lewandowski au micro de DAZN.

Face à des Mexicains qui ont défendu avec abnégation mais n'ont pas fermé le jeu, les champions d'Europe ont dû faire preuve de patience. 

Ils ont été délivrés par un but de leur champion du monde français Pavard (1-0, 59e). Le défenseur de 24 ans a repris seul face au but vide un ballon adressé de la tête par Lewandowski, vainqueur d'un duel aérien contre le gardien des Tigres.

En première période, Joshua Kimmich avait cru donner l'avantage aux siens (18e), mais l'arbitre a logiquement annulé le but après consultation de la vidéo, pour un hors-jeu de Robert Lewandowski qui avait gêné le gardien.

Sans complexes, les Tigres ont vainement essayé de sortir les griffes en contre, sous l'impulsion de leur buteur André-Pierre Gignac, qui a très souvent décroché en milieu de terrain pour récupérer les ballons et construire le jeu. 

 

- Müller touché par le Covid -

Parmi les records de ce Bayern Munich hors norme, l'entraîneur Hansi Flick en a établi un qui risque de durer très longtemps: nommé coach en novembre 2019 après le limogeage de Niko Kovac, il vient de remporter six titres en 68 matches seulement sur le banc, soit plus de titres que de défaites (cinq) depuis sa prise de fonction.

Pour le Bayern, c'est la deuxième victoire après 2013 dans cette compétition sous sa forme moderne. Et la huitième consécutive d'une équipe européenne.

Les deux derniers jours avant la finale avaient pourtant été porteurs de mauvaises nouvelles, avec les forfaits de deux joueurs majeurs: mercredi, le défenseur central Jérôme Boateng avait été autorisé à rentrer en Allemagne, à la suite du décès de son ex-petite amie, une top model de 25 ans retrouvée morte dans son appartement à Berlin.

Et quelques heures plus tard, l'attaquant Thomas Müller, une pièce majeure de l'équipe, a appris que son dernier test PCR de coronavirus était positif. Immédiatement placé à l'isolement, il n'a évidemment pas joué contre les Tigres.

Flick a dû remodeler son équipe, en remplaçant Boateng par Lucas Hernandez en charnière centrale, et en alignant ensemble trois ailiers de métier: Leroy Sané et Kingsley Coman à leurs positions naturelles, et Serge Gnabry à contre-emploi, dans un rôle axial de numéro 10 meneur de jeu dont il s'est correctement acquitté.

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