Le monde hippique attendait avec intérêt et curiosité son intervention, le mardi 3 août à l'Assemblée nationale. Le moins ce que l'on puisse dire, c'est que le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a fréfuté les allégations à l'effet que son gouvernement souhaiterait étatiser les courses hippiques à Maurice.
Par rapport aux amendements à venir dans la GRA Act, le chef de file du gouvernement a fait ressortir ceci à l'Assemblée nationale : « There's nothing sinister in what we are doing. There's an urgent need for reform and change in the horse racing industry. While recognizing the contribution of the Mauritius Turf Club in horse racing, we cannot turn blind to the numerous concerns by stakesholders in the industry. I wish, here, to allay the fears of those who have been made to believe that government wants to take horse racing in its control. This is absolutely not true. Governement is only ensuring that horse racing is undertaken in an environment of trust where integrity, fairness and transparency will prevail », a-t-il dit.
D'autre part, Pravind Jugnauth a aussi balayé d'un revers de main les affirmations selon lesquelles l'État veut tuer les courses. Selon lui, la mise sur pied d'une Horse Racing Division (HRD) permettra à la MTCSL de diminuer ses coûts salariaux ainsi que les dépenses y relatifs, avec le contrôle antidopage. Ce qui aiderait la nouvelle compagnie publique de mieux gérer ses ressources financières pour « ses infrastructures, moderniser ses équipements, augmenter les Stakesmoney,améliorer les conditions d'emplois des palefreniers ou encore planifier l'avenir. ». Et d'ajouter que la MTCSL continuera à organiser les courses hippiques.
On se souvient que le président du MTC, Jean-Michel Giraud avait affirmé lors d'une conférence de presse tenue récemment que « Le gouvernement veut tout contrôler dans l'industrie des courses à Maurice » et de poser la question suivante : « Et quel sera notre rôle désormais ? tay gazon ? remet trofe ? »
