Un juge a ordonné lundi la libération immédiate de Novak Djokovic du centre de rétention dans lequel il a été placé la semaine dernière, une victoire dans la bataille judiciaire que livre le N.1 mondial pour entrer en Australie sans être vacciné contre le Covid-19.
Un avocat du gouvernement a cependant prévenu que Canberra pouvait encore ordonner l'expulsion de Djokovic, ce qui aurait pour conséquence de lui interdire toute entrée sur le territoire australien pendant trois ans.
Le gouvernement australien étant confronté à une défaite humiliante et très médiatisée, l'avocat Christopher Tran a indiqué que le ministre de l'Immigration Alex Hawke pouvait encore ordonner l'expulsion de Djokovic.
"On m'a dit que (le ministre) examinerait la possibilité d'exercer un pouvoir personnel d'annulation", a-t-il déclaré.
Ce bras de fer judiciaire a débuté il y a cinq jours avec l'annulation du visa de 34 ans à son arrivée en Australie pour disputer le premier Grand Chelem de l'année.
L'Open d'Australie, où Djokovic ambitionne de s'offrir un 21e tournoi du Grand Chelem qui le placerait au sommet de l'histoire du tennis, devant ses deux rivaux historiques, Roger Federer et Rafael Nadal.