Ruben Gungabeesoon (membre du club) : « Il faut que les deux parties accordent leurs violons »
« On ne peut défier les autorités. Les règlements sont faits pour être suivis et respectés, mais il faut agir comme des gens civilisés. Il faut prôner le dialogue au lieu de s’engager dans des ‘blames games’. On doit mettre les chevaux et l'industrie en avant. Le club a un cachet historique de 210 ans. Ce club est très respecté même par les fédérations étrangères comme ‘France galop, Asian conference etc’. On a un peu précipité les choses afin de débuter ce dimanche. Est-ce une bonne chose pour les chevaux qui ne sont pas infiltrés ? Je crois que non ! Le People Turf Plc tente un pari osé comme un néophyte, les projecteurs seront sur eux. J’espère qu’ils seront à la hauteur des espérances ce dimanche. La meilleure formule aurait été un partenariat entre les deux parties, mais… ».
Salil Roy (membre du club): « Il faut sauver cette industrie”
« Notre industrie va mal,très mal. L’emploi direct et indirect d’environ 2500 personnes est en jeu. C’est bien qu’on démarre la saison. Cela va soulager les ‘stakeholders’ financièrement. Il faut mettre l'ego de côté et trouver un terrain d’entente afin de faire bouger cette industrie si populaire. Une industrie qui permet à l’état d’empocher au minimum 800 millions de roupies annuellement. Nous avons une réputation internationale et ce n’est pas Louis Romanet qui dira le contraire. Je suis très peiné du sort des palefreniers qui n’ont pu avoir leurs salaires avant la fête des Mères. Il ne faut pas que cela se reproduise. Le club doit se réinventer et tout ceci est possible si on évite les affrontements, mais on se retrouve à table avec des gens visionnaires et bien intentionnés. Le cheval est un athlète et on peut le tenir en otage aussi longtemps ».