Après une première médaille d’or décrochée lors des Jeux des îles de l’océan Indien en 2011 à l’âge de 17 ans, la judokate vise une autre victoire avant de rêver plus grand.
Le judo et Sarah Sylva est une histoire qui a commencé dès sa plus tendre enfance. Elle accompagnait régulièrement sa sœur Géraldine Sylva lors des compétitions de judo, quand à l’âge de six ans elle a demandé à son père de l’emmener au Dojo car elle voulait pratiquer ce sports. « J’ai commencé cette discipline au club de Sainte-Croix sous la houlette de l’entraîneur Alain Loumeau », nous a raconte Sarah Sylva. Le premier déclic est survenu quand elle a rejoint les judokas entraînés par Mike Mounawah. « C’était en 2007 quand j’étais dans la catégorie entre les minimes et les cadettes. J’ai vraiment beaucoup progressé et j’ai atteint un bon niveau. Et depuis l’âge de 13-14ans je suis la numéro une senior de Maurice dans ma catégorie», a déclaré la judokate. Le succès sur la scène internationale débute donc en 2007 avec une première médaille d’argent lors de son premier déplacement pour participer à un championnat cadet. Elle intègre ensuite l’équipe nationale et accumule les médailles. Fort de ses succès elle remporte l’or aux JIOI de 2011 aux Seychelles. AMBITIEUSE Une performance qu’elle veut absolument rééditer cette année. « Le stage en France et ma participation aux derniers championnats d’Afrique m’ont fait reprendre confiance en moi. Je suis redevenue la Sarah Sylva de 2011. Une guerrière qui veut absolument vaincre », dit-elle. La jeune athlète de 21 ans est très reconnaissante envers cette discipline qui lui a permis de terminer ses études secondaires. Elle a bénéficié de l’aide du Trust Fund for Excellence in Sports (TFES) pour l’épauler dans ses études, et elle ne remerciera jamais assez Michael Glover, Chief Executive du TFES, « Ce grand monsieur a tout fait pour que je réussisse mes études. J’ai eu mon transfert vers le collège BPS et mon niveau est monté. Il m’a même aidé à avoir des cours particuliers pour que j’arrive à terminer le cycle secondaire avec brio », nous dit la sportive. Elle ambitionne maintenant de poursuivre ses études en postulant pour une place en Diploma In PE Teaching à la MIE. « J’ai fait mon application, et j’espère que je serai acceptée », nous dit-elle. Elle a aussi bénéficié du soutien indéfectible de sa mère Mylène Sylva. « Elle a toujours été là pour moi et je ne serai jamais là où je suis sans elle. Mais maintenant il y a aussi mon petit copain Michael Allas qui me supporte tout le temps ». Bien entouré, Sarah Sylva veut, après sa victoire aux JIOI, terminer sur le podium aux prochains championnats d’Afrique, et, comme elle nous l’a dit avec un grand sourire : « Pourquoi pas Sarah Sylva aux JO de Rio en 2016 ? »