100 jours… 100 athlètes : Richarno Colin l’artiste

Thursday 21 May 2015 Evènements sportifs , JIOI 2015 , O commentaire 0 views

Il a fait de la boxe sa passion. Les gants sont ses meilleurs amis. Et le ring sa deuxième maison. Richarno Colin est l’un des boxeurs mauriciens que l’on ne présente plus.

Titré aussi bien sur le continent africain qu’en Asie, le pugiliste n’est toujours pas rassasié. En août prochain, il aura à défendre le titre acquis aux Seychelles quatre ans plus tôt. Et tentera par la suite de décrocher son billet pour les prochains Jeux Olympiques. Entre la boxe et lui, cela a été le coup de foudre. « Je me suis essayé à plusieurs disciplines, comme l’athlétisme et le football. Mais quand je me suis retrouvé sur le ring, la sensation était différente. J’ai su que c’était la discipline qui pouvait changer ma vie », confie-t-il. À 10 ans, l’on ne peut décider quelle suite donner à sa carrière. Mais pour Richarno, le choix était fait. « Je me suis retrouvé au sein d’une école de boxe à Henrietta. Puis je me suis dirigé vers le centre de Vacoas, où j’étais sous la tutelle de Richard Sunee », se souvient-il. Notre médaillé d’or aux derniers JIOI ajoute que c’est surtout Michael Médor qui l’a inspiré à caresser une carrière dans la boxe. « Je me souviens de la première fois que j’ai vu Michael dans la presse. Il était engagé pour les Jeux Olympiques. En regardant sa photo, je me suis dit qu’un jour ce sera la mienne qui sera dans les journaux. C’était un rêve de monter sur le ring et de combattre pour mon pays », souligne Richarno. Avec un titre à défendre, Richarno aura certainement la pression sur les épaules. Mais il ne s’en soucie guère. « De par ma préparation pour la compétition, je ne crains personne. Je connais mes capacités. Et je sais que je vais me donner à fond. Les sacrifices seront récompensés. Il est vrai que le corps ne suit plus par moments. mais il faut se ressaisir. L’entraînement débute le matin avec les séances physiques, puis l’après-midi on se consacre aux échanges avec les sparring-partners », raconte-t-il. Richarno avoue qu’il lui faut jongler entre sa vie de parents et sa carrière de boxeur. « Ce qui est pénible, c’est quand on part en stage pendant un mois ou deux à l’étranger. Mais la famille se montre compréhensible », fait-il ressortir. Pour les Jeux de 2015, à La Réunion, Richarno Colin promet de swinger sur le ring. Un peu comme Mohamed Ali, l’artiste compte faire danser ses adversaires à son rythme.

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