En 1998, pour sa première participation aux Jeux des îles, à La Réunion, Judex Durhone avait surpris plus d’un en décrochant la médaille de bronze au marathon. Il a la ferme intention de récidiver à l’île sœur cette année.
À quelques semaines des JIOI, qui se tiendront une nouvelle fois à l’île sœur, Judex Durhone n’a qu’une chose en tête: offrir à son pays natal une nouvelle médaille au marathon. Au fait, Judex Durhone compte vingt cinq marathons à son actif. Sa première participation à un marathon remonte au milieu des années 90. Il n’avait alors que 19 ans, soit deux ans seulement après avoir commencé son apprentissage à la course à pieds, sous la houlette de l’entraîneur le plus titré du demi-fond mauricien, Jean-Claude Tour. « J’ai fait mes débuts en athlétisme à l’âge de 17 ans, sous la férule de Jean-Claude Tour. Deux ans plus tard, j’ai terminé mon premier marathon », raconte-t-il. Quelques années plus tard, ce disciple de Philipidés se retrouvait sur la ligne de départ du marathon des Jeux des îles de 1998, à l’île de La Réunion, où une aventure mémorable l’attendait. « J’étais loin de me douter que j’allais me frayer une place sur le podium. Ce fut une incroyable troisième place », se remémore-t-il. Ayant eu le goût de l’aventure, Judex Durhone se jeta corps et âme dans sa préparation pour aller chercher la médaille d’or aux des Jeux de 2003, à Maurice. Malheureusement, il échouera au pied du podium. Puis, lors des éditions suivantes : 2007 (Madagascar) et 2011 (Seychelles), il prend à chaque fois la cinquième place. Évoluant en tant que semi-professionnel à l’île de La Réunion depuis 2004, il défend actuellement les couleurs du club de l’Entente du nord (St-Denis). Judex Durhonne est devenu en quelques mois l’un des athlètes les plus médiatisés de l’île sœur. « Mes sorties sont très attendues. De plus, les courses sur route sont très médiatisées », fait-il ressortir. À l’approche des Jeux, Durhone met les bouchées doubles à l’entraînement. « Je n’étais pas en forme en début d’année, car je souffrais d’une élongation au mollet. Toutefois, j’ai tenu à me présenter à l’épreuve de qualification à Maurice en avril dernier, où j’ai couru en 2h39. Désormais, je n’ai qu’un objectif en tête : rééditer l’exploit de 1998 car en tant que patriote je sens que je dois une médaille à mon pays natal. Si j’y parviens, je déciderai alors si je vais continuer à courir où si je mettrai une fin à ma carrière », a-t-il confié.