100 Jours... 100 Sportifs : Alicia Lamusse n’a pas froid aux yeux

Le sport n’a pas de secret pour elle. Elle, c’est Alicia Lamusse. La jeune femme est une vraie touche-à-tout. Passant de l’athlétisme à l’équitation, pour finir à l’haltérophilie, elle est fascinée par la découverte des différentes disciplines. Pour l’heure, ce sont les haltères qui l’intéressent. Le centre d’haltérophilie grouille de monde en ce samedi matin. Même si la grande majorité des sélectionnés pour les Jeux des îles se trouve en Roumanie, d’autres sont restés à Maurice pour se préparer. À l’image d’Alicia Lamusse. Depuis le matin, elle n’a plus une minute à elle. Après son échauffement collectif sous la férule de son entraîneur, Ravi Bhollah, elle a pris place au fond de la salle. La concentration est lisible sur son visage. Et elle soulève ses haltères d’un coup. « L’haltérophilie demande énormément de concentration et de patience. La rigueur à l’entraînement est primordiale et il faut toujours avoir un mental d’acier », confie la jeune fille. Agée à peine de 25 ans, elle sait de quoi elle parle. Surtout qu’elle n’est pas à sa première discipline. Elle a fait de l’équitation, de l’athlétisme, les sports nautiques, le cross fit et à présent l’haltérophilie. On ne peut que dire qu’entre le sport et elle c’est une véritable histoire d’amour. « J’ai découvert l’haltérophilie avec le cross fit, que je pratiquais depuis un moment. En décembre, j’ai voulu perfectionner ma technique pour progresser au cross fit, et c’est à ce moment que j’ai découvert le monde des haltères. Il faut dire que grâce à Ravi et ses conseils, j’y ai pris goût.  Ancienne sportive de haut niveau en athlétisme, avec l’haltérophilie j’ai retrouvé de très bonnes sensations d’explosivité. Et je me suis lancée dans ce nouveau challenge », ajoute-t-elle en souriant. Le sport, c’est vrai qu’elle l’a dans la peau. Elle possède un diplôme américain de ‘Level 1 Cross fit trainer’. « J’ai poursuivi mes études à l’île de La Réunion avant de mettre le cap sur la France. J’y ai travaillé pendant quatre ans », fait-elle ressortir. En août prochain, c’est en moins de 75 kilos qu’elle défendra les couleurs de l’île. « J’étais en moins de 69 kilos, mais on m’a fait monter de catégorie. »Alicia a une revanche à prendre sur les Jeux des îles. « J’avais été sélectionnée pour représenter l’île quant je pratiquais l’athlétisme, plus précisément l’heptathlon. Mais une blessure au genou, 6 mois avant les Jeux m’en a empêché d’y participer. Je veux assurer mes six barres. Et donner le meilleur de moi-même. Le gros défi sera de vaincre mon stress. Et d’amener mon équipe sur le podium.Représenter son pays est une  grande fierté », conclut-elle.