Voulant au départ être judoka, c’est finalement en boxe que Cédric Olivier a trouvé sa voie. Le jeune pugiliste a développé une réelle passion sur le ring. Le protégé de Judex Bazile, qui sera à sa deuxième participation aux Jeux des îles, vise la médaille d’or et rien d’autre…
Ces derniers jours, la cadence des séances d’entraînement au Centre de boxe de Vacoas a doublé. L’on sent que personne ne veut aller à La Réunion pour faire de la figuration. En 2011, seules deux médailles d’or sont tombées dans l’escarcelle mauricienne. Quatre ans plus tard, les locaux vont tout faire pour prendre leur revanche.
L’arrivée du technicien cubain Roberto Ibanez a apporté un plus dans la préparation. « La discipline est son maître mot. Il ne veut pas qu’on pense à autre chose qu’à la boxe quand on est au centre », confie Cédric Olivier. Pour lui, déjà, le Cubain a marqué des points dans son estime. « Sa manière de travailler est différente de celle à laquelle que nous sommes habitués. Tout est différent. Avec tout ce que nous apprenons, je sens que nous allons beaucoup progresser. Et ce n’est pas pour rien que les Cubains sont les numéros un en boxe. »
Si Cédric Olivier parle avec autant de détermination, ce n’est pas pour autant qu’il a flashé sur la boxe. Son premier amour sportif était le judo. « Ma mère m’a emmené dans un centre de boxe, à Rose-Belle, alors que je voulais faire du judo. J’avais alors 8 ans. Maman voulait que je pratique un sport pour maigrir un peu », ajoute-t-il en éclatant de rire. « Et puis, j’étais hyper actif. Je devais dépenser de l’énergie. » Et il a su la dépenser à bon escient. « Il fallait m’imposer dans ma catégorie. J’avais plusieurs adversaires, et il fallait toujours montrer ses capacités. De nombreux jeunes se sont arrêtés à mi-parcours, mais moi, j’ai continué et je persévère toujours. »
Le jeune boxeur ne vise pas moins que la médaille d’or à La Réunion. « Je serai engagé chez les moins de 75 kilos, et pas question de faire de la figuration à l’île sœur. Je vise la médaille d’or et rien d’autre. Je me méfie de mes concurrents réunionnais, comme des autres. Mais ce sera à moi de faire la différence », dit-il, déterminé comme jamais.