100 Jours... 100 Sportifs : Le rêve fou d’Alison Labour

By Naushad Korimdun Lundi 06 Juillet 2015 Evènements sportifs , JIOI 2015 , O commentaire 0 views
La jeune volleyeuse a un souhait : que la sélection féminine de Maurice renoue avec la médaille d’or qui la fuit depuis… 22 ans. Alison Labour croit que le succès sourit à ceux qui croient. C’est au mois d’août 1993, qu’Alison Tanya Anaïs, fille cadette du couple Natalie et Gervais Labour, a vu le jour à Rose-Hill. Robuste et hyperactive, elle jouait au football lorsqu’elle était petite. « Comme il n’y avait pas d’ouverture, j’ai essayé le volley-ball, sous la férule de Christine Antoine, en 2009. Deux ans après, j’ai intégré la formation régionale de Quatre-Bornes, avec cette fois Lindsay Wilson comme entraîneur », détaille cette fan de Manchester United, des Pays Bas et admiratrice de Wayne Rooney. Elle intègre la sélection mauricienne en 2013 et a prend part au World Championship et à la Coupe d’Afrique des Nations, en 2015. Passeuse raffinée, Alison, qui fait 1m73 pour 75 kg, a la vista et la vitesse. « J’ai fait quelques autres sports, comme la natation, le tennis et le tennis de table. Aujourd’hui, je fais de la musculation et du jogging », assure la volleyeuse. L’équipe féminine mauricienne de volley-ball est sevrée de la médaille d’or pendant 22 ans, soit depuis 1993, l’année de sa naissance. « Je veux que notre équipe rattrape le temps perdu. En deux ans, je me sens physiquement, techniquement et mentalement plus à point, même si la fatigue se fait sentir des temps à autre », explique-t-elle. Bosseuse, elle l’est. Car Alison Labour et ses amies de la sélection s’entraînent à la faveur de quatre fois la semaine. Désormais, elle se prépare à décrocher l’or, en peu de temps. « Je crois que nous avons une bonne équipe. Avec l’apport du DTN, Fabrice Chalendar, nous sommes sur la bonne voie », conclut-elle.

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