Membre de la sélection mauricienne de handball, Marlyse Desmarais veut monter sur le podium à La Réunion. Pour la première fois, des équipes féminines seront en action lors des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), et la handballeuse compte bien ne pas rater le train de l’histoire.
A gée de 26 ans, cela fait un bout de temps depuis que Marlyse Desmarais pratique le handball. Elle a découvert ce sport alors qu’elle n’avait que 12 ans.
Marlyse Desmarais fait partie de la sélection et elle ne compte pas se rendre à La Réunion pour faire de la figuration. Pour ses camarades et elle, l’objectif est une place sur le podium. Pour ce qui est de ses objectifs personnels, elle estime que sa participation aux Jeux de La Réunion est déjà quelque chose d’extraordinaire.
« Ce sera une grande première pour les JIOI. Même s’il n’y a pas de médaille au bout, on marquera quand même l’histoire. Toutefois, nous comptons bien nous battre pour atteindre notre objectif de podium », précise notre interlocutrice.
Elle a trois sœurs et un frère, mais personne dans sa famille n’est vraiment sportif. Marlyse est, elle, une accro du sport. « Au collège Lorette de Quatre-Bornes, les sports étaient obligatoires. J’y ai vite pris goût. En plus du handball, je m’intéressais aussi à l’athlétisme et au badminton. En fait, je faisais un peu de tout », avance la handballeuse.
Alors qu’elle avait 14 ans, elle a rencontré Sheron Raboud, qui l’a incité à rejoindre l’équipe jeune de Curepipe. Elle a mis le sport de côté pendant un moment, études obligent. Toutefois, elle a repris peu avant ses examens de la HSC. En 2008, elle a intégré l’équipe du Curepipe Starlight , avant de bouger aux Curepipe Rangers.
Désormais, elle a trouvé “son” sport et elle compte bien réussir sa carrière. « Les entraînements sont très intenses et il faut faire beaucoup de sacrifices. Je sors de chez moi à l’Escalier à 6h30, je vais travailler à Port-Louis, avant de partir pour l’entraînement, à Phoenix, le soir. Quand je rentre chez moi, il est 21 heures. Toutefois, je sens que j’ai trouvé la discipline qui me plaît », estime cette habitante du sud.
Excitée à l’idée de partir pour les JIOI, elle sait déjà à qui dédier sa médaille si jamais elle est sur le podium. « J’ai envie de connaître l’ambiance qui règne au Village des jeux. Si je remporte une médaille, elle sera pour ma marraine. J’ai vécu chez elle, et elle est partie alors que j’avais 13 ans. Elle a été celle qui m’a poussée à m’investir dans le sport et elle reste aujourd’hui encore ma motivation pour réussir », souligne fièrement Marlyse Desmarais.