Yogida Sawmynaden : « Nous devons viser haut »

Lundi 13 Juillet 2015 JIOI 2015 O commentaire 0 views
Le ministre de la Jeunesse et des Sports se veut optimiste pour les 9es Jeux des îles de l’océan Indien. Il égratigne au passage son prédécesseur, qui n’a pas « pris les taureaux par les cornes ». Entretien. Dans moins de trois semaines, les sportifs mauriciens entreront dans le vif du sujet aux 9es Jeux des îles de l’océan Indien. Quelles sont vos attentes pour cette manifestation sportive ? Mon souhait est que Maurice termine sur la plus haute marche du podium. Est-ce réalisable ? Cela dépendra grandement de la performance de nos sportifs à ces Jeux. Il n’y a aucun doute que la concurrence sera rude  en terre réunionnaise et qu’un podium coûtera très cher. Du moins, j’attends à ce que nos représentants se donnent à fond dans la compétition pour défendre le quadricolore.  Je veux que ces Jeux des îles soient le déclic du sport mauricien. Vous placez la barre très haut, M. le ministre… Nous devons viser haut. Tout le monde a les yeux rivés sur l’or dans une compétition.  Je serai très déçu si Maurice n’est pas sur le podium lors de ces 9es JIOI. Les sportifs mauriciens ont-ils  bénéficié d’une bonne préparation ? Depuis ma prise de fonction en tant que ministre de la Jeunesse et des Sports en décembre dernier, j’ai apporté  tout mon soutien aux Fédérations afin que la préparation de nos sportifs se déroule dans les meilleures conditions. Le ministère a financé  des camps d’entraînement et le déplacement de nos locaux pour participer à des compétitions à l’étranger. Nous avons également fait venir des « sparring-partners », à Maurice, et nous avons embauché des techniciens étrangers pour aider dans plusieurs disciplines. En sus de cela, le ministère offre un aliment équilibré et des vitamines aux athlètes et a mis un staff médical  à la disposition de différentes sélections.   Par contre, tout ce qui touche à l’aspect technique relève de la responsabilité des Fédérations. Vous n’avez, certes, pas lésiné sur les moyens, mais cela ne devait-il pas être fait plus tôt ? Mon prédécesseur savait qu’il y avait les Jeux des îles cette année. C’était à lui de prendre les taureaux par les cornes. J’ai débarqué à huit mois des Jeux. J’ai essayé d’apporter une dernière touche à la préparation de nos sportifs. Certaines disciplines ont mis  la machine en marche tardivement. Devrions-nous attendre au miracle ? Vaut mieux tard que jamais. En  peu de temps, on peut faire des merveilles. Je vais régulièrement assister aux séances d’entraînement des différentes sélections. Cela fait plaisir de voir que nos sportifs sont très sérieux et appliqués dans  leur préparation. Ils sont très motivés. Les sports collectifs sont notre talon d’Achille. Pensez-vous toujours que nous pouvons obtenir l’or en football ? Je pense que les disciplines collectives devront bien tirer leur épingle du jeu. Il y a du progrès. Le démarrage a été un peu lent, mais les disciplines sont rentrées dans le rythme par la suite. Les handballeurs  parviennent, eux, à s’imposer contre les équipes réunionnaises. Les volleyeuses ont enregistré trois défaites à la Coupe d’Afrique des Nations, mais elles ont  gagné leur dernier match. En basket, le Français Charles Tassin m’a dit que les joueurs sont sur la bonne voie. Le football aura son mot à dire. Les Jeux des îles sont d’un autre niveau. Nos sportifs se surpasseront pour faire flotter le quadricolore lors des Jeux. J’en suis convaincu. Maurice veut organiser les Jeux des îles de 2019, mais il semble que le premier choix du CIJ reste les Comores… J’attends la réunion du 31 juillet pour savoir ce qu’il a été décidé.

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