100 Jours... 100 Sportifs - Charonne Caramsing rêve en grand

By Naushad Korimdun Jeudi 23 Juillet 2015 Evènements sportifs , JIOI 2015 , O commentaire 0 views
Elle a été séduite par le handball dès le premier jour. Ce sport est également la passion de son époux, qui officie comme coach national. À 36 ans, Charonne Caramsing rêve de remporter l’or aux Jeux des îles de l’océan Indien. Fille aînée des Mahébourgeois Patrick et Sybille Luk-Hang, Charonne Mary-Jane Caramsing a vu le jour à Candos. Elle a fréquenté l’école de Ste-Thérèse, à Curepipe, avant de poursuivre ses études secondaires au Mauritius College. À 14 ans, alors qu’elle est déjà une adepte du sport, elle s’essaie au handball. Ce sport l’attire car il requiert force, technique et précision. « L’athlétisme demande de l’endurance, alors que le handball nécessite à la fois du stamina et la précision », souligne cette admiratrice du footballeur Wayne Rooney. Elle va vite intégrer l’équipe première de son collège, avant de commencer l’aventure avec le Curepipe Rangers Handball Club. Par la suite, elle posera ses valises au Handball Club de Curepipe, puis au Curepipe Starlight, avant de retourner au bercail, chez les Rangers. À partir de 2000, l’admiratrice de l’acteur Channing Tatum commence une impressionnante collection de titres et de trophées. 10 fois championne de Maurice, 7 Coupes de l’Indépendance, 6 fois vainqueur de la Coupe de Maurice et finaliste à deux reprises de la Coupe des Clubs Champions. Rien que ça ! La demi-centre de la sélection féminine de handball, qui fait 1m70 pour 60 kg, est d’avis que Maurice peut décrocher l’or au rendez-vous indianocéanique. « La Réunion est, certes, forte, mais tactiquement on peut les surprendre. On a accompli beaucoup de progrès, avec quatre sessions d’entraînement par semaine », explique l’épouse de Burty, son Apollon à elle, qui est coach de hand. Elle se réjouit, par ailleurs, de l’introduction du handball féminin aux Jeux. « C’est une bonne chose. J’espère que toute l’île Maurice nous apporte son soutien, aussi bien qu’à tous les sportifs du Club Maurice ». Si la politique ne l’intéresse pas, elle suit, en revanche, l’évolution de la femme mauricienne. « En tant que femme, je suis fière qu’on ait une femme à la tête de l’État. Chez moi, à Curepipe, c’est encore une dame qui règne sur la ville comme mairesse. Un jour, j’espère bien qu’on aura une femme Premier ministre », souhaite-t-elle.

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