Kamil Patel : « Jouer nos chances à fond »

Samedi 25 Juillet 2015 Evènements sportifs , JIOI 2015 , O commentaire 0 views
Le porte-drapeau du Club Maurice est catégorique : seul le travail assidu peut rapporter les résultats et on ne prépare pas une compétition comme les Jeux des îles à la dernière minute. Il salue, par ailleurs, les efforts consentis durant les cinq derniers mois par les autorités. Pour beaucoup, votre désignation comme porte-drapeau du Club Maurice aux 9es JIOI a été une surprise. Est-ce le cas pour vous ? Une très bonne surprise ! Je ne m’y attendais pas du tout. J’ai été informé de cette bonne nouvelle il y a une semaine. Cela fait vraiment plaisir et je suis très honoré de la confiance placée en moi. Est-ce le fait de porter deux casquettes à la fois, notamment celles de dirigeant et de tennisman qui a joué en votre faveur ? Peut-être bien. Peut-être aussi parce que j’en serai à mes quatrièmes Jeux des îles. Je ne connais pas les critères de sélection, mais je tâcherai de faire honneur à ce statut. Ressentez-vous une pression supplémentaire sur vos épaules ? Être le porte-drapeau de Maurice relève d’une grande responsabilité. Je dois être un exemple sur le terrain, aussi bien qu’en dehors. Je donnerai définitivement le meilleur de moi-même pour représenter dignement le quadricolore en terre réunionnaise. Le tennis fait son come-back après son absence aux Jeux des îles de 2011, aux Seychelles. À quoi doit-on s’attendre de nos représentants ? Nous avons une bonne équipe et je suis convaincu que nous allons bien tirer notre épingle du jeu. Le tennis mauricien vise le maximum de médaille d’or dans ce tournoi. La compétition s’annonce colossale. Nous devons jouer nos chances à fond pour monter sur le podium. Nos adversaires vont tenter de nous mettre les bâtons dans les roues, mais nous devons rester forts psychologiquement et ne pas céder. Les sportifs mauriciens ont-ils eu une préparation adéquate ? Il y a eu plus d’implications en termes d’investissement au cours de ces cinq derniers mois. Certains sportifs sont partis à l’étranger pour se perfectionner. D’autres ont poursuivi leur préparation localement. Plusieurs disciplines ont bénéficié de l’expertise étrangère dans la dernière ligne droite de leur préparation. C’est bien… Peut-on accomplir des miracles en cinq mois ? Je ne crois pas au miracle, mais au travail assidu et régulier. Ce n’est pas à cinq mois qu’on prépare une quelconque compétition. Mais, en même temps, les cinq mois précédant une compétition servent à faire une préparation spécifique. Selon vous, Maurice peut-il faire mieux que quatre ans de cela aux Seychelles ? Tout est possible. Les sportifs mauriciens ne participent pas à ces Jeux pour faire de la figuration, mais pour faire le plein de médailles. En 2011, l’escouade mauricienne comprenait beaucoup de jeunes qui manquaient d’expérience pour rivaliser avec nos adversaires. Mais quatre ans après, ils ont glané de l’expérience et seront performants. Nous devons y croire. La Réunion reste la bête noire des Mauriciens… C’est sûr que les Réunionnais auront l’avantage d’évoluer à domicile et ils joueront définitivement leur va-tout pour remporter les Jeux. Nous savons que le pays hôte a appelé ses expatriés qui évoluent en Europe en renfort pour lui prêter main forte. Une compétition ne se gagne pas d’avance. On peut avoir le meilleur sportif du monde au sein de son équipe, mais c’est sur le terrain que tout se joue. Après avoir rangé votre raquette en 2008, vous avez refait surface en 2012. Était-ce dans l’optique de disputer les JIOI 2015 ? La compétition me manquait, surtout la montée d’adrénaline des matchs lorsque le duel est serré. Les Jeux des îles ont aussi motivé mon retour. Ces Jeux seront-ils vos derniers ? On verra bien…

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