Basket-Ball (Dames) - Une médaille de bronze difficile à défendre

Tirée dans le groupe de la mort avec Madagascar et Mayotte, la sélection féminine de basket-ball aura du pain sur la planche pour tenter de rééditer une performance exceptionnelle réalisée aux derniers Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) aux Seychelles en 2011, où elle avait remporté la médaille de bronze. Les filles ont terminé leur préparation par un déplacement à La Réunion. Avec un bilan de trois victoires en cinq sorties, la sélection de Maurice s'est quelque peu rassurée, même si elle a toujours du mal à s'imposer contre son homologue de La Réunion. Les joueuses de l'île sœur se sont imposées à deux reprises, 74-44 et 83-22. Il n'empêche que les Mauri-ciennes auront un calendrier tout aussi chargé, puisqu'elles affrontent en premier lieu Mayotte le 2 août à 14h. Un match qui sera très difficile pour nos basketteuses qui auront ensuite la lourde tâche de jouer contre les Malgaches, qui sont parmi les favorites pour le titre.  éliminée dès les phases de groupes des deux derniers Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), en 2007 et 2011, l’équipe masculine de basket-ball devra impérativement battre les Maldives lors de son premier match du groupe B dimanche à 11h30. Ce premier match contre les Maldives sera un indicateur sur les chances des mauriciens d’accéder à la demi-finale. Une victoire mettra notre sélection en position de force pour ensuite disputer la première place et ainsi éviter de croiser Mayotte, favori du groupe à qui regroupe aussi les Seychelles et Madagascar.

L’œil du technicien… - Charles Tassin : « La tâche ne sera pas facile »

« Notre stage avec Mayotte a été très positif. On a battu une équipe favorite pour ces JIOI deux fois. On a aussi produit du beau jeu où nous avons mis notre adversaire en difficulté à plusieurs reprises. Ce qui prouve qu'on a une bonne équipe et qu'on peut remporter une médaille chez les garçons. Pour les filles, c’est sûr qu’elles aiment le basket, mais je me demande si elles veulent vraiment faire du haut niveau. Il y a aussi la différence de gabarit et de taille comme on l’a constaté face aux Réunionnaises, qui ont cinq joueuses de plus de 1m87 dans leur effectif, alors que ce n’est pas le cas pour nous. La tâche ne sera pas facile en terre réunionnaise. »