Le tennisman Kamil Patel met fin à sa carrière de sportif international. Le porte-drapeau du Club Maurice aux 9es Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) continuera à participer aux compétitions locales.
Est-ce que vous arrêtez le tennis en compétition ?
Je prends ma retraite internationale avec Maurice. J’ai débuté en 1998 avec deux médailles d’or aux JIOI et je termine en 2015 après avoir obtenu le bronze lors de derniers Jeux. Je laisse la place aux jeunes. Je compte me consacrer davantage à mes autres responsabilités au sein de la Fédération Mauricienne de Tennis dont je suis le président. Je continuerai à participer à quelques tournois durant la saison pour le plaisir.
Quelles sont les leçons à retenir de la performance mauricienne aux JIOI en tennis ?
D’abord, Madagascar était trop fort.Les Malgaches ont fait main basse sur les cinq médailles d’or en jeu. Le tennis mauricien est en transition. Nous avons, d’un côté des joueurs qui sont en fin de carrière tels qu’Astrid Tixier, Bruno Gorayah et moi-même, et de l’autre,une bonne équipe de jeunes de moins de vingt ans qui ont besoin d’une ou de deux années de tennis de haut niveau pour matcher avec les meilleurs de la région. Nous n’avons pas de joueur dans la fourchette de 20 à 30 ans. Il faudra bien encadrer nos jeunes joueurs pour qu’ils soient au top dans quatre ans.
En tant que porte-drapeau de l’équipe Mauricienne vous devez être fier des 66 médailles d’or remportées. N’est-ce pas ?
C’est une performance extraordinaire. L’esprit d’équipe, l’entraide et l’engagement de tous les athlètes nous a permis d’apporter ce petit plus aux athlètes pour qu’ils fassent la différence. Ensuite, il y a l’haltérophilie où nous avons remporté 21 médailles d’or sur les 45 en jeu. C’est une des disciplines où il faudra investir davantage pour rattraper La Réunion.
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