Le président du Conseil International des jeux (CIJ), Phillipe Hao Thyn Voon, est sorti de ses gonds pour expliquer comment cette instance s’est démenée pour permettre aux 9es Jeux des îles, à La Réunion, d’aller au bout de l’aventure.
Sous le feu des projecteurs depuis la cérémonie d’ouverture jusqu’à la clôture des Jeux, le CIJ, par l’intermédiaire de son président, Philippe Hao Thyn Voon, a voulu apporter des précisions sur le rôle prépondérant qu’il a tenu à l’île Soeur.
« Il y a eu tout d’abord le retrait des Comores, qui a fait couler beaucoup d’encre. Le comité organisateur à La Réunion a violé la Charte des Jeux, car Mayotte ne pouvait pas défiler sous le drapeau français, selon la Charte », explique-t-il.
Et de poursuivre : « On a évité une deuxième catastrophe quand on a pris la de décision de proscrire les hymnes et les drapeaux nationaux lors de la remise des médailles. Une décision qui a été prise à l’unanimité au sein du CIJ, car le Comité organisateur des Jeux des îles (COJI) nous a fait savoir que si Mayotte décrochait une médaille d’or, il allait jouer l’hymne national français. Une décision qui a été rejetée par Madagascar, qui a menacé de quitter les Jeux des îles », précise l’homme fort du Comité olympique mauricien (COM).
Philippe Hao Thyn Voon a aussi précisé qu’il est intervenu personnellement auprès du ministre malgache pour que la délégation de la Grande île ne quitte pas les Jeux après l’incident où le drapeau de ce pays a été arraché des mains d’une athlète sur le podium. «Le ministre malgache m’a fait comprendre qu’il avait reçu l’ordre de rentrer au pays, mais j’ai demandé au COJI d’envoyer une lettre officielle pour présenter ses excuses aux ministre et président malgaches. »
Par ailleurs, le président du COM n’a pas caché sa satisfaction sur la performance des athlètes mauriciens en terre réunionnaise. « Je félicite nos représentants pour leurs performances. L’haltérophilie, l’athlétisme et le badminton ont été exacts au rendez-vous. C’est de bon augure pour l’avenir ».