Jean-François Beaulieu : « L’erreur ne se répètera pas »

Mercredi 05 Aout 2015 JIOI 2015 O commentaire 0 views
Le secrétaire-général du Conseil international des Jeux des îles justifie la position des organisateurs de n’utiliser que le drapeau et l’hymne des Jeux lors des remises de médailles, pour éviter tout conflit. De même, il balaie d’un revers de la main les critiques concernant l’organisation. Depuis le début des Jeux, La Réunion est très critiquée sur le plan organisationnel… Je ne suis guère étonné, car il y aura toujours des critiques. Cela, même si l’organisation était parfaite. Il faut bien s’attendre à des petits soucis qui interviennent en cours de route. Cependant, le Comité d’organisation des Jeux des îles (COJI) de La Réunion gère la situation  du mieux possible. Nous avons été clairs depuis le départ : nous organisons des Jeux modestes. Car nous avons organisé cet événement en fonction du budget qui  a été mis à notre disposition. J’ai entendu pas mal de  critiques concernant le Village des Jeux. Les pays étaient au courant que nous n’étions pas en mesure d’accueillir un surplus de personnes au campus universitaire. Mais malgré cela, ils ont rallongé leur liste de délégation. Voilà le résultat… Le problème de transport est aussi un véritable casse-tête chinois pour les différentes délégations … Nous avons mis les moyens de transport à la disposition des différentes délégations pour se déplacer sur les sites de compétition.  Il se peut qu’il y ait du retard en raison de la circulation, mais cela arrive. Le retrait des Comores a gâché la fête réunionnaise. Selon vous, est-ce un coup prémédité ? C’est une affaire purement politique.  Et pour moi, la politique n’a pas sa place dans le sport.  Au final, ce sont les athlètes comoriens  qui payent les pots cassés et sont   privés  de cette grand-messe indianocéanique. Avec le retrait des Comores, le calendrier de compétition a quelque peu été  chamboulé. Le plus important c’est que les compétitions suivent leur cours. Pourquoi est-ce que le Conseil international des jeux (CIJ) a pris la décision d’interdire les hymnes nationaux lors de la cérémonie des remises de médailles ? Nous ne voulons pas envenimer davantage la situation après le problème des Comores. Il y a eu des mécontentements après que le drapeau français eut été hissé pour un athlète mahorais, qui avait décroché la médaille de bronze aux 10 000m. Donc, pour éviter tout dérapage, nous avons décidé de ne pas jouer  l’hymne national  et hisser les drapeaux lors de la cérémonis des rémises de médailles. Nous proposons   l’hymne et le drapeaux des jeux. La charte des Jeux stipule clairement que ce sont le drapeau et l’hymne des Jeux qui doivent être utilisés pour Mayotte. Comment est-ce qu’une telle gaffe peut se produire lors d’une cérémonie protocolaire ? C’est une erreur. Elle ne se répètera pas, car il n’y aura que l’hymne des Jeux dorénavant. Une de vos expatriées en volley-ball a été disqualifiée, n’étant pas éligible pour défendre les couleurs de La Réunion aux Jeux des îles. N’étiez-vous pas au courant de cette situation? Le CIJ s’est rencontré après la protestation  de Maurice et des Seychelles. La Ligue réunionnaise de volley-ball n’a pas été en mesure de  fournir les documents  nécessaires, soit que la volleyeuse est titulaire d’une licence de la Ligue réunionnaise depuis 5 ans, comme stipulent les règlements. Elle a été disqualifiée de facto. Et qu’en t-il de l’organisation des JIOI 2019. La passation du drapeau des Jeux doit se faire lors de la cérémonie de clôture… Pas nécessairement. La situation est assez compliquée avec les Comores qui ont  eu l’organisation des 10es JIOI. Nous allons discuter de tout cela lors de la prochaine session plénière du CIJ.

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