Intouchable jusqu'ici, le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) peut s'assurer d'un troisième titre de champion du monde de F1, dimanche sur le Circuit des Amériques à Austin, lors du 16e des 19 Grands Prix de cette saison 2015.
[dropcap]L'[/dropcap]Anglais de Stevenage sera sûr de son sacre, à trois étapes de la fin (Mexique, Brésil, Abou Dhabi), s'il gagne au Texas devant deux Allemands: son coéquipier Nico Rosberg et le quadruple champion du monde Sebastian Vettel (Ferrari).
Ce cas de figure s'est déjà produit quatre fois en 2015, dans le même ordre, idéal pour Hamilton: à Melbourne, Shanghai, Silverstone et Suzuka.
"Je suis juste impatient de me retrouver en course, la pause de deux semaines a été longue", a souligné le leader du Championnat du monde.
Même s'il ne remporte pas ce Grand Prix, ce qu'il a déjà fait deux fois par le passé, Hamilton peut tout de même espérer être champion par anticipation, selon le classement de ses deux poursuivants.
Pour faire simple, il lui faut 75 points d'avance dimanche soir sur l'un et/ou l'autre, soit l'équivalent de trois victoires. Les scénarios sont multiples mais une chose est sûre: ça ne devrait pas tarder, et si ce n'est pas fait à Austin, ce sera probablement le cas au Mexique, une semaine plus tard.
Hamilton a 66 points d'avance sur Vettel, monté 11 fois sur le podium en 15 manches (dont trois victoires), et 73 sur Rosberg, alias "Nico la poisse", victime de deux abandons en quatre courses.
Vettel a écopé jeudi d'une pénalité de dix places sur la grille de départ, car le moteur de sa Ferrari comme celle de son coéquipier Kimi Raikkönen a été changé et que tous deux ont épuisé leur quota pour la saison.
"Si vous regardez cette course uniquement, ça n'est pas une très bonne nouvelle. Mais vous devez regarder le projet dans son ensemble, sur la saison entière et le plan a toujours été d'avoir ici un moteur frais pour la fin de l'année", a expliqué Vettel.
De son côté, Rosberg, parti en pole position au Japon, puis en Russie, était bien décidé à prolonger le suspense. Le talent d'Hamilton, à Suzuka, puis une casse mécanique, à Sotchi, ont refroidi ses ardeurs.