[Diaporama] La famille Descann: Le sport dans le sang

Lundi 07 Décembre 2015 Sports individuels , Tennis , O commentaire 0 views
Bon nombre d’amateurs de sport connaissent le nom Descann. Avec Gassen, qui a ouvert le bal, inculquant la culture du sport à ses enfants Rajessen, Rajen et Sharmila, la lignée des sportifs chez les Descann continue de plus belle. Aujourd’hui, les enfants Mikhil, Ryan et Ivana sont également sportifs. [dropcap]L[/dropcap]e sport est une histoire de famille chez les Descann. Moogesh, Gassen, Siven, Kadress, Rajessen, Rajen, Sharmila, Aarti, Mikhil, Ryan et Ivana sont tous des passionnés de sport. Gassen Descann a découvert le tennis de table à travers son oncle Moogesh, qui était déjà amateur de cette discipline. Gassen a ensuite partagé sa passion avec ses frères Siven et Kadress et a ensuite commencé par emmener ses enfants Rajen et Sharmila à jouer avec lui. C’est de là que vient la passion pour le sport de Rajen, aujourd’hui ‘senior sports officer’ au ministère de la Jeunesse et des Sports. « Mon père emmenait ma soeur et moi au Triveni. Plus tard, il a également emmené Rajessen. Il était prof d’éducation physique également, en plus d’être joueur. Pour ma part, j’ai joué jusqu’en 1992, et ensuite, je suis parti en Inde pour ma licence en éducation physique, avant de passer mon ‘post-graduation’ en ressources humaines. C’est de mon père que je tiens cet amour pour le sport. J’en ai pratiqué plusieurs, et mon travail a toujours été en relation avec le sport. Aujourd’hui, comme l’a fait mon père, j’essaie d’inculquer cette même culture sportive à mes enfants », précise Rajen Descann. Ryan, 11 ans et Ivana, 13 ans, sont les deux enfants de Rajen et de Vanessa. De jeunes talents et très prometteurs, ces derniers font la fierté de leurs parents, souligne l’heureux papa. « Il y a toujours cette pression de marcher dans les pas de Rajessen. Quand ils vont chez lui et voient tous ses trophées et médailles, ils ont envie de faire de même. Toutefois, nous ne leur mettons pas la pression. Ils parviennent également à concilier sport et études, ce qui est une bonne chose. Mon père a toujours eu à coeur de partager sa connaissance avec les autres et il a aidé une cinquantaine de personnes, dont une dizaine ont par la suite obtenu au moins un titre de champion », explique Rajen Descann. Suivre les traces de Rajessen ne sera pas chose facile. Champion de Maurice pendant onze ans, il est aussi le Mauricien le plus titré aux Jeux des Îles de l’océan Indien avec 7 médailles d’or. Sa passion pour cette discipline lui vient également de son père. « J’avais sept ans quand j’ai commencé à accompagner mon père. En fait, je faisais trop de désordre à la maison et ma mère a demandé qu’on m’emmène aussi. Au début, je n’étais que ramasseur de balle. Ensuite, vers mes huit ans, mon père m’a dit de venir jouer. Il était déjà un grand joueur et il a été mon premier entraîneur. Il a inculqué les valeurs du sport à tous ses enfants », précise Rajessen Descann. Au final, ce dernier estime avoir eu une carrière satisfaisante. « J’ai eu à faire beaucoup de sacrifices, mais comme le disait mon père, si on veut réussir, il faut faire des sacrifices. Le tennis de table m’a tout donné. J’ai rencontré ma femme Aarti à travers cette discipline », indique celui qui est, aujourd’hui, l’entraîneur national de tennis de table. De son union avec Aarti Gulrajani sont nés Mikhil, quatre ans, et Nishan, un an. Si les parents ont tous deux été des champions de tennis de table, ils veulent tout de même laisser le choix à leurs enfants, indique Rajessen. « Évidemment, nous souhaitons que nos enfants soient sportifs. Toutefois, nous ne voulons pas leur mettre la pression. Nishan est âgé de seulement un an. Mikhil est encore un peu jeune pour le tennis de table, mais, lui, est davantage intéressé par la natation. Il ne manque aucune classe. S’il veut poursuivre dans cette discipline, sa maman et moi l’encouragerons. Aussi, je suis très proche de Ryan et Ivana. Toutefois, il ne faut pas penser que comme je suis leur oncle, ils auront des privilèges. Ils ne seront sélectionnés que s’ils ont le niveau et qu’ils l’ont bien compris. Toutefois, en tant qu’oncle, je suis satisfait de la manière dont ils progressent », précise Rajessen Descann.

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