L'Espagnol Carlos Sainz, victorieux mardi de la 9e étape du Dakar et nouveau leader du classement général, permet à Peugeot, qui connaît un début de seconde semaine agité, de résister au retour en forme des Mini, à la veille des redoutées dunes de Fiambala.
[dropcap]P[/dropcap]our Sébastien Loeb, le rêve a tourné au cauchemar depuis lundi. Au sommet du classement à mi-rallye, avec trois victoires d'étape en poche, le nonuple champion du monde des rallyes compte désormais plus de deux heures de retard au classement général. Au lendemain de la 8e étape, la première qui mettait à l'honneur hors piste, sable et navigation et qui l'a vu partir en tonneaux, il s'est ensablé à plusieurs reprises mardi, perdant de nouveau plus d'une heure dans une boucle autour de Belen (Argentine).
"C'était très cassant, très sablonneux par endroits. On voulait essayer de suivre le road-book de manière assez précise pour ne pas se perdre. Finalement, il y a des endroits où on n'arrivait pas à passer. Le sable est tellement mou... On s'est enlisé plusieurs fois", a-t-il décrit, dépité et épuisé, une fois de retour au bivouac. "C'était un peu saoulant... C'est l'apprentissage", a-t-il ajouté.
La spéciale du jour, initialement longue de 285 kilomètres, avait pourtant été raccourcie à 179 kilomètres, en raison de la forte chaleur - autour de 40 degrés - enregistrée sur le secteur chronométré.
Le seul pilote Peugeot qui a réussi mardi à tenir tête aux Mini est finalement Sainz, vainqueur en 2010. "C'était une étape très exigeante physiquement, avec beaucoup de hors piste, de navigation, de végétation. Il faisait très chaud", a-t-il commenté, après s'être rafraîchi avec des blocs de glace.