[Diaporama] Luc Mamet: tonnerre mécanique

Lundi 22 Février 2016 Auto Moto O commentaire 0 views
Mauricien vivant en Angleterre, Luc Mamet est un adepte de deux-roues. Son ambition ultime est de rouler dans la cour des grands, en Moto GP. Racontez-nous votre parcours dans le domaine sportif. J’ai commencé à rouler officiellement en 2013 lors du National Mauritian Maxxi Sport Championship sur le circuit du stade Anjalay. En 2014, j’ai représenté Maurice à La Réunion lors des 24 heures de Merino Smith, en compagnie des cinq meilleurs pilotes mauriciens, où nous avons pris la 6e place en raison d’un problème mécanique. Plus tard cette année-là, j’ai remporté la Mauritius 125 Cup sur une KTM Duke 125. C’était un véritable boost pour moi pour 2015, où j’ai participé au Thundersport Stocktwin Championship en 650cc. En raison d’un manque de fonds, c’était dur d’avoir une bonne moto. Toutefois, j’ai pu finir dans le top 5. Si je récolte les fonds nécessaires, cela m’aidera à réaliser une bonne performance pour la saison 2016. Une compétition qui vous a marqué ? Ma première course internationale, le 11 avril 2015, était mémorable pour moi, en raison de l’excitation que j’ai ressentie ce jour-là. C’était ma première course et aussi la première fois que je voyais un crash de mes propres yeux, quand deux pilotes sont tombés devant moi à Donington Park. L’un des deux pilotes a succombé à ses blessures et cela m’a fait réaliser que tout cela était bien vrai. Mes sympathies à toute sa famille. Votre plus grande déception ? Après avoir fourni tant d’efforts, fait tant de sacrifices et dépensé tant d’argent, il y a quand même un manque de soutien financier de mon pays et de la part de sponsors pour la saison 2016. Je ne sais pas si je pourrais concourir cette année et donc, je pourrais ne jamais avoir les licences requises pour rouler en Moto GP. Votre source de motivation ? La fierté que j’ai à représenter mon île, l’amour pour ce sport et la poussée d’adrénaline qu’il me procure. Je veux aussi prouver au monde que le dur labeur paie et qu’on a le droit de rêver en grand. Si je peux le faire, tout le monde peut. La plus belle chose qui vous est arrivée ? D’être en bonne santé même si je pratique des activités à risque. Par exemple, en 2013, j’ai failli laisser la vie dans un accident de plongée. Votre souhait le plus cher ? D’atteindre mes objectifs. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"75382","attributes":{"class":"media-image aligncenter wp-image-12037 size-full","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"660","height":"330","alt":"230216-moto2"}}]] Êtes-vous superstitieux ? En général non, mais il arrive que je fasse des choses rigolotes avant une course pour me calmer. Par exemple, je m’assure que j’ai mis les bonnes chaussettes ou les bons sous-vêtements. Tous les pilotes sont comme ça, on veut s’assurer que tout soit parfait. Quelle place occupe Dieu dans votre vie ? Pas une grande place. J’ai eu à faire face à la mort plusieurs fois et j’ai été seul à prendre soin de moi et à me battre jusqu’au bout. Je ne dis pas que Dieu n’existe pas, mais je préfère croire en moi. Toutefois, je respecte entièrement toutes les religions.Si vous aviez le pouvoir de changer le monde, qu’auriez-vous fait ?Mettre de la joie dans la vie de tout le monde. Ce qui vous attire le plus chez une femme ? Il n’y a rien de particulier. Je pense que c’est un ensemble de qualités qui rendent une personne attirante, l’intelligence étant un de ces atouts. La politique vous intéresse-t-elle ? Non, car je ressens beaucoup de négativité quand les gens parlent de politique. Votre péché mignon ? J’adore les biscuits au chocolat.n Votre week-end idéal ?Étant un amoureux du sport, je dirais de participer à une course internationale durant un week-end, remporter les quatre épreuves et être sacré champion. En tant que personne et citoyen mauricien, mon week-end idéal serait de rentrer à Maurice et passer du temps avec mes amis et ma famille. Votre passe-temps ? J’adore garder la forme et pour cela, je vais à la salle de sport et je pratique des disciplines comme le muay thai et le downhill biking. Étant maître de plongée, j’adore également la plongée sous-marine. Mis à part le sport, j’aime également prendre du temps à apprendre de nouvelles choses, travailler sur des idées d’affaires et passer du temps avec les personnes qui me sont chères. Votre artiste préféré ? Les pros de Moto GP sont des artistes pour moi. Si je devais en choisir un, ce serait Valentino Rossi. Votre style de musique ? J’aime un peu de tout, mais je passe plus de temps à écouter de l’électro. Vous chantez ? Je chante quand je vais à mes week-ends de course. La route est longue et chanter fait le temps passer plus vite. Votre plat préféré ? La pizza. Votre animal préféré ? Le chat. Votre équipe de foot préférée ? Je ne suis pas très fan. Je joue parfois, mais je ne regarde pas les matchs. Vos attentes du sport mauricien ? Je suis confiant que les athlètes mauriciens brilleront dans leur discipline respective. Toutefois, pour cela, ils auront besoin de plus de soutien de leur pays. Si vous accédiez au poste de ministre de la Jeunesse et des Sports du pays, quelles seraient vos priorités ? Je ferais en sorte que les athlètes soient traités avec plus de respect et soient mieux rémunérés, pour tous les sacrifices qu’ils font pour leur sport. Un autre point important serait de m’assurer qu’il y ait du personnel qualifié pour entraîner nos athlètes. Quelle est la citation qui vous inspire le plus ? Tout est possible si on s’applique. Votre rêve ? Devenir un champion de Moto GP, être aimé et heureux.

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